Fin septembre, Karine Picard, directrice générale d’Oracle France, était invitée sur le plateau de BFM pour commenter les résultats d’un sondage mené avec Odoxa pour savoir ce que les Français pensent de la 5G. Face aux craintes du public, l’enjeu semble être de convaincre sur les cas d’usage possibles, notamment sur le plan environnemental.
« Il y a aussi des usages environnementaux qui sont intéressants mais il faut l’expliquer » affirme Karine Picard, directrice générale d’Oracle France à BFM le 28 septembre dernier. Pour elle, il est important de bien expliquer les cas d’usage possibles avec la 5G pour pallier la défiance du public. Elle prend notamment l’exemple des antennes 5G qui sont plus « intelligentes » et peuvent réduire leur consommation grâce à un système d’intermittence.
Selon l’étude Oracle/Odoxa 92% des Français ont entendu parler de la 5G et plus d’un sur deux estime que la mise en place de la 5G en France ne devra se faire qu’une fois que son impact environnemental et sanitaire aura été pleinement étudié. Force est de constater qu’Oracle regrette que ces sujets soient mis en avant dans le débat public, au détriment des opportunités industrielles par exemple. D’autant plus que pour le géant du cloud, la 5G produira des externalités positives notamment dans la lutte contre l’obsolescence programmée grâce à la maintenance prédictive.
Oracle insiste donc sur 3 avantages clés liés au déploiement de la 5G :
- La 5G représente un avantage concurrentiel pour l’industrie 4.0. S’en priver serait creuser le retard technologique de la France.
- La 5G deviendra le moteur d’innovation et de transformation de notre société. Les acteurs télécoms, technologiques et l’Etat devront assurer cette transition pour renforcer la vitalité de l’écosystème Tech français.
- La 5G va créer de nouveaux standards pour répondre aux exigences de l’IoT (Internet des Objets) grâce à sa connectivité et sa faible latence
Enfin, un autre point du sondage a particulièrement attiré l’attention : 74% des Français craignent pour l’utilisation malveillante ou le piratage des données personnelles. Ces craintes « bien réelles » n’ont pas manqué de faire réagir Karine Picard dans un communiqué : « Les craintes sous-jacentes quant au déploiement de cette nouvelle technologie sont encore très présentes dans le débat public. La 5G va démultiplier en effet les risques en matière de cybersécurité, en créant davantage de points d’entrée pour les acteurs malveillants. La protection des données personnelles est un point crucial à considérer pour les opérateurs français. »