A chaque jour son succès pour la FinTech ! Aujourd’hui, c’est au tour de Kantox, une place de marché d’échanges de devises pour PME et ETI. Pour ces pratiques, les banques facturent des commissions qui varient entre 2,5 et 3,5 % alors que cette start-up en ne prélevent qu’entre 0,09 et 0,29% sur les transactions effectuées. Elle affiche en temps réel les taux (réels eux aussi) du marché et propose à ses clients de faire coïncider leurs transactions avec d’autres entreprises via son service de peer-to-peer. Fondée en 2011 à Barcelone par deux anciens consultants Deloitte, Antonio Rami et Philippe Gelis, Kantox compte aujourd’hui 1500 clients dont 200 en France.
Après avoir passé la barre du milliard de dollars de transactions début 2015, la jeune société annonce une levée de fonds de 10 millions d’euros auprès de ses investisseurs historiques, Partech Ventures, IDinvest Partners et Cabiedes Partners. Ce tour de table va lui permettre de consolider sa position sur les marchés européens, d’investir dans sa plateforme et dans sa stratégie marketing. Elle prévoit aussi de développer de nouveaux produits BtoB dans le secteur bancaire qu’elle dévoilera dans six mois.
Enfin, ces fonds lui serviront à étoffer son équipe de 50 salariés. « En général, quand une entreprise de la FinTech lève des fonds, c’est bien pour recruter. Nous allons donc embaucher une dizaine de personnes dans nos bureaux de Londres et de Barcelone cette année », indique Philippe Gelis. Après s’être implanté au Royaume-Uni et en Espagne, la jeune société ambitionne d’ouvrir un bureau à Paris dans les mois à venir et de recruter des business développeurs.
Kantox, qui ne communique pas son chiffre d’affaires, espère dépasser les 2 milliards de dollars de volume d’échange sur sa plateforme et atteindre 2000 clients avant la fin de l’année.