Free intègre la circularité au cœur de ses activités

Le groupe Iliad a récemment dévoilé les pratiques circulaires qu’il déploie au sein de ses différents départements, à commencer par la vente de terminaux mobiles et la conception / fabrication des Freebox.

La première initiative concerne les terminaux mobiles. Avec l’offre Free Flex, Free Mobile permet à ses abonnés d’acquérir un terminal mobile en toute transparence, le prix du forfait restant dissocié de celui du terminal. L’offre n’incite ainsi pas au renouvellement anticipé des terminaux.

Tous les mobiles restitués par les abonnés dans le cadre de Free Flex sont par ailleurs reconditionnés ou recyclés, en fonction de leur état. Les partenaires de Free se chargent alors de contrôler leur état, d’effacer l’intégralité des données puis de les traiter dans le circuit le plus adapté pour assurer leur valorisation.

En parallèle, Free a mis en place un double dispositif pour inciter les Français à donner une seconde vie à leur téléphone en le revendant ou en le recyclant. Ce dispositif est accessible à tous, abonnés Free ou non, avec des téléphones précédemment achetés chez Free ou non. Il se compose de la reprise mobile d’un côté et des boîtes de collecte pour téléphones et accessoires usagés de l’autre.

La démarche « circulaire » de Free pour les terminaux mobiles

La reprise mobile a été lancée le 1er mars dernier en partenariat avec Recommerce. Elle permet d’estimer et de revendre son ancien téléphone grâce à une offre de reprise pouvant aller jusqu’à 500 euros (paiement par virement bancaire sous 5 jours à compter de la réception du téléphone). Pour être éligible à cette offre, la valeur de reprise du téléphone doit être supérieure à 10€.

Quant aux terminaux mobiles arrivés en fin de vie, des boîtes de collecte pour téléphones et accessoires usagés ont été installées dans les 190 boutiques du réseau Free. La Fondation Free, à l’origine de ce projet, s’est associée avec les Ateliers du Bocage, acteur de l’économie sociale et solidaire et membre du réseau Emmaüs, pour la valorisation des terminaux collectés.

Freebox : l’écoresponsabilité « by design »

Depuis toujours, Free assure la conception et pilote la production de ses équipements en interne, via une entité dédiée. Pour chaque nouvelle génération de Freebox, les équipes du FAI se donnent pour objectif de rendre les produits plus compacts et de réduire la quantité de matière nécessaire à la fabrication. La production du décodeur de la Freebox Pop nécessite ainsi quatre fois moins de matière que celui de la Freebox Révolution.

Par ailleurs, une logique de conception modulaire est appliquée à la Freebox, ce qui permet de changer certains composants électroniques sans modifier l’équipement dans son ensemble. Par exemple, les cartes WI-FI peuvent être démontées à part. Cela permet aux équipes de réinsérer des cartes aux dernières normes dans les Freebox, ce qui est utile compte tenu du rythme de renouvellement élevé des normes WI-FI (tous les deux ou trois ans environ).

Grâce à cette prise en compte dès l’amont de tout le cycle de vie, les équipes sont capables de reconditionner 90% des Freebox retournées par les abonnés. Les seules Freebox qui ne peuvent pas être remises en état, correspondant au 10 % restants, sont celles qui ont été anormalement endommagées par de la casse, de l’eau ou une remontée de foudre sur une ligne ADSL par exemple. Hormis ces cas exceptionnels, Free revendique une durée de vie de ses Freebox « a minima » de 10 ans.

100 % de la matière plastique de la Freebox Révolution a été recyclée en 2022

Toutes les cartes-mères et tous les accessoires électromécaniques (câbles de connexion, télécommandes, blocs d’alimentation, autres accessoires de connectivité…) qui peuvent l’être sont donc réparés et remis à neuf. Freebox a mis en place un partenariat avec des organismes adaptés qui permet de réinjecter chaque mois plusieurs centaines de milliers d’accessoires électromécaniques dans le circuit de production. Les cartes-mères et les accessoires endommagés qui ne peuvent pas être réparés sont quant à eux recyclés en matière brute via des filières agréées.

De plus, la matière plastique des boîtiers des Freebox est entièrement revalorisée. Pour la Freebox Révolution par exemple, les équipes de Free ont mis en place un processus de recyclage en boucle fermée : les boîtiers sont entièrement broyés afin de fabriquer des boîtiers neufs. En 2022, 100 % de la matière plastique issue de la Freebox Révolution a ainsi été recyclée, ce qui représente 800 tonnes de plastique réinjectées et 2 000 tonnes d’équivalent CO2 évitées.

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Autre exemple : la Freebox Crystal, qui arrive aujourd’hui en fin de vie. L’ABS blanc utilisé pour le boîtier est désormais revalorisé en interne pour fabriquer les boîtiers de la Freebox Pop. Quant au polycarbonate transparent, il va être réemployé via d’autres filières spécialisées. « Pour 2023, nous visons ainsi plus de 1 200 tonnes de plastique recyclées réinjectées dans la production de nos Freebox. Chez Freebox, rien ne se perd, rien ne se jette, tout se transforme », déclare Hugues Floch, Directeur Achats et Production Freebox.

Le refus de l’enfouissement comme principe directeur

Certains matériaux comme les mousses ou les polymères ne peuvent pas être recyclés en matière brute. Pour ce type de déchets, les équipes de Free se refusent de recourir à l’enfouissement. Il s’agit là d’un engagement fort qui oblige Free à trouver des solutions adaptées à chacune des matières à recycler.

En 2021, les équipes de Free ont trouvé une solution pour recycler 8 tonnes de polyéthylène expansé issues des retours de produits développés il y a plus de 10 ans. Afin d’éviter l’enfouissement, les 600 palettes de mousse restaient stockées dans les entrepôts de l’entreprise. Grâce à un travail de sourcing de nouvelles solutions de recyclage, elles ont finalement été recyclées en sous-couche de terrain de football synthétique par un nouveau partenaire situé aux Pays-Bas.

En 2022, Free a par ailleurs identifié un prestataire français qui réutilise les élastomères pour faire des sols de terrains de jeux publics pour enfants. Cela a permis de recycler 45 tonnes de déchets plastiques issus des télécommandes et des pieds USB de la Freebox Révolution.