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GE Digital construit l’industrie du futur…

GE Digital présente ce jour les applications logicielles développées sur Predix et liées à l’analyse et l’exploitation des données dans de nombreuses industries, par les cinq start-up accélérées au sein de sa Foundry durant plusieurs mois.

GE Digital construit l’industrie du futur…

Digital Industry Challenge au sein de la GE Digital Foundry, à Paris (DR)

Predix, la plateforme Cloud de GE Digital, souhaite devenir LA référence mondiale dans l’internet industriel (IIot). Partant de là, le groupe a choisi de se rapprocher des start-up françaises pour développer tout un écosystème dynamique en termes de nouvelles technologies et usages. De leurs côtés, les jeunes pousses y trouvent la possibilité d’atteindre une échelle difficile de toucher en croissance organique…

C’est du moins l’avis de la plupart des fondateurs des cinq start-up présents ce jour à la Foundry GE Digital, la seule située en Europe et en plein cœur de Paris. Ces cinq sociétés ont été accélérées depuis l’automne dernier par le géant américain de l’industrie dans le cadre de sa collaboration avec l’incubateur parisien Numa.

Ce programme intégrait trois phases : l’émergence de challenges industriels autour de vraies données opérationnelles ; la publication de ces challenges et la sélection des participants. D’une cinquantaine de candidats initialement identifiés, n’ont été retenues que ces cinq startups en décembre dernier. La troisième phase a consisté pour elles-seules dans l’accélération (accompagnée de 20 000 euros), avec le développement d’une application industrielle autour de Predix, la plateforme Cloud de GE Digital dédiée à l’IIoT.

Aujourd’hui, leur parcours s’achève. Vincent Champain, le directeur général de la Foundry GE Digital et Robert Plana, le directeur Technologie, présentaient donc ce panel d’acteurs de leur écosystème au service de l’IIoT et les applications développées que voici :

« Ce premier challenge s’est très bien déroulé. A tel point que nous aurons d’autres sujets à traiter avec certaines de ces start-up, commente Vincent Champain, directeur général de GE Digital Foundry Europe et que nous renouvellerons l’opération cet automne, toujours en partenariat avec le Numa. »

D’ici là, le groupe organisera courant juin sur un bateau, à Berlin cette fois, un hackhaton (Minds + Machines) avec d’autres industriels (dont Stelia Aerospace) et sera présent sur Vivatech, mi-juin à  Paris, qui est le grand rendez-vous français de l’innovation organisé pour la deuxième fois Porte de Versailles.

« On voit une nette accélération sur tous ces sujets en France, même si l’écosystème French Tech reste encore très éclaté et gagnerait à se renforcer dans le BtoB », poursuit-il. Et de citer à titre d’exemple la Finlande où se déroule également l’autre grand salon de l’innovation (Slush) en Europe. « C’est un pays très surprenant, extrêmement dynamique. Grâce notamment à Nokia, il y a là un écosystème IT riche et très ouvert, notamment autour du Cloud », rappelant que la question n’est plus réellement de savoir « où l’on héberge ses données », mais plutôt « quelles données mettre dans le Cloud et comment on les sécurise… ».

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