L’IA se fait une place au Salon de l’Agriculture 

 

L’association la Ferme Digitale profite du Salon de l’Agriculture qui se tient jusqu’au 2 mars, pour organiser un hackathon GAIA (Generative Artificial Intelligence for Agriculture). Dix équipes travaillent main dans la main avec des organisations agricoles pour développer des solutions fonctionnelles répondant, grâce à l’IA, aux enjeux agraires.

 

  

“J’aimerais savoir si l’intelligence artificielle peut m’aider à élaborer un plan d’accouplement entre des vaches et des taureaux, à partir d’une photo ou d’une vidéo”, demande Hugo Thiefin, technicien d’insémination. Cette requête, parmi bien d’autres, est la base de départ de la deuxième édition de l’hackathon ayant lieu ces 24 et 25 février au Salon de l’Agriculture. Nommé GAIA (Generative Artificial Intelligence for Agriculture), l’évènement permet de développer des solutions novatrices pour accompagner les agriculteurs et leurs organisations sur leurs enjeux. Au Parc des expositions, Porte de Versailles, 10 équipes ont 30 heures pour mettre au point des prototypes fonctionnels (POC). Composées de 4 à 6 personnes, elles sont assistées par des experts proposés par l’association organisatrice, La Ferme Digitale. Les solutions seront présentées au public le 25 février à 17h, sans classement pour les participants. Après une première édition réussie l’an passé, l’association espère installer l’initiative dans le paysage du Salon de l’Agriculture. 

 

Répondre à des problématiques locales 

 

Les data-scientists, les développeurs, les experts en agriculture et les salariés des organisations professionnelles agricoles participantes bénéficient depuis le 27 janvier d’un kit de développement comprenant 50 solutions et 150 jeux de données. Ils ont également la possibilité de recourir à des services payants ou bien de s’appuyer sur les outils disponibles sur la plateforme gratuite Hugging Face. Enfin, ajouter des données spécifiques est autorisé, afin de répondre aux problématiques locales comme celle de Laurence Cormier, agricultrice de vaches à lait, qui souhaite “calculer le taux d’humidité et la portance de ses prairies avant de mettre ses vaches à pâturer pour éviter qu’elles abîment leurs parcelles”.  

 

 

Photo : Salon de l’Agriculture 2025 – Photo Thomas SAMSON – AFP