La start-up BeAM, qui produit des machines de fabrication additive, avait réalisé une première levée de fonds de trois millions d’euros en décembre 2014. Elle a annoncé aujourd’hui avoir bouclé un second tour de table du même montant. Après Frédéric Sanchez, Hervé Guillou, Maurice Bérenger, Philippe Varin et Emeric d’Arcimoles – ce dernier a d’ailleurs pris la présidence de BeAM le 1er février dernier – trois nouvelles personnalités entrent au capital de la jeune pousse alsacienne, messieurs Barillot-Creuzet, Dreau et Carayon, ainsi que le fonds BNP Paribas Développement pour lui permettre d’accélérer son développement tant en France qu’à l’international.
BeAM fabrique et répare des pièces en métal grâce à un procédé basé sur la technologie LMD (Laser metal deposition). De la poudre métallique est fondue en traversant un faisceau laser, ce qui produit un dépôt homogène et dense avec des caractéristiques matériaux situées entre les pièces de fonderie et celles issues de la forge. « Notre technologie va bouleverser, entre autres, le business model en matière de réparation et de recyclage de pièces dans l’aéronautique et dans d’autres industries. Notre objectif est de garder notre avance technologique et d’exporter notre technologie à l’international pour faire de BeAM un des leaders de la fabrication additive », explique fièrement son président, Emeric d’Arcimoles.
Créée en 2012, la société est bien implantée dans les secteurs de l’aéronautique, du spatial et de la défense avec des références comme Safran et Chromalloy, BeAM souhaite se positionner rapidement sur d’autres marchés tels que les industries de l’énergie, du naval, du ferroviaire.
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