Aujourd’hui, pour rester compétitives, les sociétés du monde de la cosmétique doivent, plus que jamais, être attentives aux évolutions du marché que ce soit en termes de tendance ou encore d’innovation.
Face à des cycles de développement produit qui s’accélèrent, un manque de collaboration entre les divers services ou encore à des informations dispersées voire incohérente, les entreprises de la cosmétique sont à la recherche de solutions leur permettant de maîtriser les différentes facettes de leurs produits : marketing, R&D, qualité, etc.
Mais outre ces défis, il faut aussi que ces sociétés respectent les obligations réglementaires européennes et internationales.
Par exemple, la réglementation cosmétique européenne 1223/2009, entrée en vigueur depuis le 11 juillet 2013, oblige les industriels de la cosmétique à fournir :
- La constitution d’un dossier d’informations produit (DIP)
- Le rapport de sécurité sur le produit Cosmétique (RSCP)
- L’évaluation de la sécurité
- La désignation d’une personne responsable
- L’étiquetage des nanomatériaux
- La notification CPNP (Cosmetic Products Notification Portal)
- La libre circulation
- L’interdiction des tests sur animaux
- Les règles d’étiquetage sur le récipient et l’emballage (notamment concernant l’affichage des allégations)
Il ne suffit donc pas simplement d’avoir « la bonne idée », mais d’avoir les outils adaptés pour récupérer toutes les informations nécessaires à la création des produits. Autrement dit, avoir une continuité numérique des informations tout au long de la chaîne du cycle de vie du produit.
Piloter ces projets et les risques associés est donc une priorité stratégique pour les industriels de ce secteur.
L’importance de maîtriser son cycle de vie produit
Les entreprises pensent avant tout que mettre en place une rigueur de gestion leur sera bénéfique pour développer en toute cohérence leur produit. Alors oui, cela est un premier gain mais il faut voir au-delà. C’est également l’occasion pour elles, d’améliorer la transversalité au sein des différents services. En résumé, il s’agit d’aider les entreprises non seulement dans leur collaboration interne mais également en externe avec leurs différents partenaires.
Aujourd’hui les solutions de PLM (Product LifeCycle Management) doivent prendre en compte cette nouvelle approche et s’adapter continuellement pour répondre aux défis de ces industries. Outre les avantages traditionnels du PLM (centralisation de toutes les données et documentations relatives au produit, optimisation de la conception et de la formulation de nouveaux produits, traçabilité des produits, etc.), le PLM s’ouvre à des nouvelles fonctions afin de permettre aux industriels de la cosmétique de :
- Dématérialiser les dossiers techniques et lier les documents entre eux pour une mise à jour rapide et automatique,
- Maîtriser la collaboration avec les fournisseurs et les prestataires externes,
- Suivre les différentes étapes, les différents acteurs et l’accomplissement des dossiers européens,
- Fluidifier les processus de création et d’exécution des packagings,
- Gérer les allergènes, la réglementation en vigueur,
- …
Ainsi, les solutions PLM évoluent par rapport à ce secteur. En mettant en place un ensemble de méthodes agiles et opérationnelles, les entreprises voient leurs échanges et la gestion de leurs informations facilités et maîtrisés afin de se focaliser sur l’innovation.