A l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail ce jeudi 28 avril, Cooptalis et SPART s’associent pour partager les résultats de la récente étude menée par le think tank dédié au sport en entreprise Ad Corpus Sanum : « Les pratiques et attentes des collaborateurs en matière d’activités physiques et sportives en période de télétravail ».
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Il s’agit également d’une demande de plus en plus forte et une quête pour de nombreux collaborateurs et talents. A l’heure où les tensions de recrutements sur certains secteurs d’activité sont critiques, proposer des solutions devient naturellement un levier important d’attractivité des talents.
L’étude révèle ainsi :
- Une sédentarité galopante. Plus le nombre de jours passés en télétravail est important, plus le temps alloué à une activité sportive diminue. En télétravail nous passons en moyenne 6H41 devant notre écran ce qui correspond à un état de sédentarité. Près de 78% des salariés sont sédentaires en période de télétravail !
- Les salariés interrogés indiquent que le souhait de télétravail se situe entre 2 et 3 jours/semaine, précisément 2,44 jours/semaine. Cela correspond à ce que beaucoup d’entreprises vont mettre en place dans le cadre d’accords internes.
- Les disciplines les plus demandées par les travailleurs sont des activités physiques « douces » conciliant le bien-être, le plaisir et activant les liens sociaux.
- La principale raison de non pratique de l’Activité Physique est liée à l’incompatibilité des horaires de travail
Pour revenir en détail sur ces conclusions et échanger sur ces enjeux, Cooptalis, SPART et Ad Corpus Sanum ont organisé une Table ronde le 11 mars dernier réunissant universitaires, médecins, entrepreneurs et DRHs.
Yan Dalla Pria, Enseignant-Chercheur à l’Université Paris Nanterre qui a dirigé l’étude est d’abord revenu sur ses résultats les plus marquants : le temps passé en moyenne assis par jour, devant un écran de 6h41 en temps de télétravail et le nombre de jours de télétravail souhaités de 2,44 au regard des 3,37 réels en moyenne. Il a ensuite rappelé que l’activité physique en entreprise représente une forte demande qui reste insatisfaite malgré la multiplication des cours en ligne pendant les différents confinements, puis il a fait le point sur les principales motivations qui ressortaient de l’enquête.
Jérôme Mizon, Urgentiste et Médecin du Sport à Lille a alerté sur les dangers de la sédentarisation et l’aggravation du phénomène. Il a abordé la notion du « déconditionnement à l’effort » qu’elle entrainait. Il a ensuite évoqué la nécessité de faire bouger les salariés, pour avoir des équipes bien dans leur tête dans leur corps. Il a rappelé que l’activité physique plusieurs fois par semaine n’est pas un choix, mais plutôt une urgence. Enfin il a évoqué l’importance de l’encadrement et l’accompagnement médical nécessaire.
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André Lenquette, Président-Fondateur d’Ad Corpus Sanum et CEO de SPART est lui revenu sur le rôle de l’employeur pour garantir les conditions de bonne santé des collaborateurs et y contribuer. Il a rappelé que de plus en plus d’employeurs prennent conscience des bienfaits du sport en entreprise et qu’une entreprise sur cinq le propose avec un taux de participation moyen de 45 % des salariés. Il a mentionné l’impact positif pour les entreprises de l’évolution récente du cadre législatif et sa contribution à une modification durable des comportements. Enfin, il a rappelé que les prochains JO de Paris représentent un contexte très favorable pour les entrepreneurs de passer au sport.
Enfin, Stéphanie Volpini de Maestri, DRH de Cooptalis, a partagé son expérience avec les 200 collaborateurs du groupe dans 16 pays. Elle a rappelé la réalité d’une entreprise qui a le sport inscrit dans son ADN. Fondée par de sportifs de haut niveau, Cooptalis a toujours proposé des défis et nombreuses activités aux collaborateurs. Dans ce contexte le programme SPART a suscité un fort engouement et une cohésion renforcée, tout en constituant un moyen de se différencier et de renforcer l’attractivité de la marque employeur.