Dix organisations permettent à la France de conserver sa 3e place : les entreprises Alcatel-Lucent, Alstom, Arkema, Safran, Thales, Valeo et Saint-Gobain ainsi que trois organismes : le CEA (Commissariat à l’énergie atomique), le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et l’IFP Energies nouvelles. Comme lors du classement 2014, le secteur des semi-conducteurs reste le plus représenté avec près d’un quart des organisations (23). Viennent ensuite : le secteur des logiciels informatiques (11 entreprises) et celui de l’automobile (8 groupes).
L’Allemagne et la Corée du Sud sont respectivement 3e et 4e de ce classement alors que la Chine est le grand absent car son géant des télécoms, Huawei, en est sorti cette année. « Seulement 6% des inventions chinoises donnent lieu à des dépôts de brevets à l’international », a par ailleurs remarqué M. Ducay.
« Ce classement ne doit pas nous faire oublier que la transformation de l’invention du laboratoire en innovation industrielle ou de services, donc en emplois, doit encore être fortement améliorée », a pour sa part déclaré Geneviève Fioraso, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, qui salue tout de même les bons résultats des organismes de recherche français.