L’accélérateur de développement ubi i/o s’adresse aux start-up françaises innovantes. Depuis le 28 février dernier, le jury de ce programme se consulte pour sélectionner les 8 participants qui iront pendant 10 semaines dans la Silicon Valley afin d’améliorer leur croissance.
Au total, 8 jeunes pousses seront sélectionnées en fonction de leur projet, de leur offre et des attentes du marché. A partir du 5 mai, elles participeront au programme d’accélération de leur développement dans le réputé écosystème californien pendant 10 semaines. « Ubi i/o est un programme d’accompagnement personnalisé à l’export », résume Christophe Lecourtier. Cet évènement entre dans la ligne de la politique menée par la ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, et du gouvernement, qui s’investissent notamment pour le développement des start-up à l’étranger.
Un coup de pouce pour le développement à l’international
Durant la phase d’accélération, UBIFRANCE aidera les entreprises à prendre leurs rendez-vous one-to-one à San Francisco. De plus, les entrepreneurs locaux, spécialisés en « business development » seront là pour permettre aux start-up de préparer leurs rencontres en consolidant leur stratégie. Des évènements dans la Silicon Valley et des soirées networking seront également organisés par ubi i/o. A la fin du programme, les jeunes pousses auront la possibilité de s’implanter dans la Silicon Valley grâce à l’incubateur de l’Agence Régionale de Développement (ARD) Ile-de-France Hubtech21, comme l’a fait l’entreprise Doctrackr (contrôle de documents) quand le programme s’appelait encore French Tech Tour USA.
Durant 7 années consécutives, ce dernier a permis à des start-up innovantes telles que Flashiz (paiement mobile) ou Wimi (gestion de projet), qui a noué un partenariat avec Google, de s’illustrer à l’international. Pour Clément Cazalot, CEO de Doctrackr, cette approche est fondamentalement positive, car « il est essentiel pour la société que le dirigeant se déplace aux Etats-Unis ». De plus, le programme offre « la possibilité à la France d’aider des start-up à devenir des champions Internationaux », une ambition clef aux yeux du gouvernement.
« Grâce au French Tech Tour USA, nous avons pu rencontrer des entreprises clientes et ainsi développer de nouveaux partenariats » complète Alexandre Rochegude, CEO de Flashiz, lui aussi convaincu par la démarche. Il encourage d’ailleurs les participants de cette édition 2014 « à se lancer vraiment dans l’aventure en écoutant les conseils d’UBIFRANCE » et, surtout, une fois sur la scène internationale « de ne pas avoir honte d’être français ! ».