Plus qu’une opération financière, ce tour de table symbolise l’intérêt grandissant que provoque le crowdfunding. Encouragé par un cadre législatif assoupli, ce dernier tend à s’imposer comme un modèle de financement alternatif, notamment pour pallier au fameux « equity gap », ce manque de capitaux entre 100K€ et 1M€.
« SmartAngels est né du constat que les entreprises et les particuliers avaient du mal à se rencontrer. Les premiers n’arrivaient pas à trouver de financement malgré des projets solides et les seconds souhaitaient investir dans de jeunes entreprises sans savoir comment procéder », explique Benoit Bazzocchi, fondateur de la plateforme.
Depuis sa création, cette dernière a financé une dizaine de jeunes sociétés (Naïo Technologies, Gustave & Rosalie, etc.) pour 4 millions d’euros. Maintenant que SmartAngels commence à s’implanter dans la chaîne de financement, l’objectif de son fondateur est d’amorcer un développement européen. C’est à cela que sera employée l’augmentation de capital, qui servira aussi à tripler les effectifs de la société. Elle compte, pour l’heure, cinq collaborateurs.