Elle aura tenu le suspense jusqu’au bout ! Après un discours du ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, une keynote de Bernard Charlès, CEO de Dassault Systems, et une table ronde, l’AFDEL a dévoilé son nouveau nom à l’occasion de ses 10 ans : Tech In France.
Devant une salle comble à la Gaîté Lyrique, son président Jamal Labed, a dévoilé ce nom qui se veut plus ouvert à l’écosystème numérique, à l’image de l’autre syndicat représentatif du secteur, le Syntec Numérique. D’ailleurs, la question d’une fusion entre les deux organisations est un vieux serpent de mer. Aucune annonce dans ce sens n’a été faite pendant la soirée. A l’occasion de sa dernière conférence de presse semestrielle, Guy Mamou-Mani, président du Syntec Numérique, avait esquissé un début de réponse : un accord pourrait être trouvé avant juin 2016 pour une fusion à la fin de l’année. Avoir deux grands syndicats professionnels du numérique ne serait-il pas pénalisant pour les entreprises françaises ? Pour aller à l’international, une seule grande organisation aurait plus de poids. Mais ce nouveau nom ne semble aller dans ce sens.
Un premier sujet pour Tech In France
Dès le lendemain de l’annonce de son changement de nom, Tech In France a publié un communiqué de presse en commun avec l’AFNUM (l’Alliance française des industries du numérique) et le SFIB (Syndicat de l’industrie des technologies de l’information) sur le projet de loi Création, dans lequel ils s’inquiètent d’une extension de la redevance copie privée à tous les services numériques en ligne. « Si cette disposition était votée en l’état, elle engendrerait un risque juridique pour l’écosystème des œuvres culturelles numériques et économique pour les entreprises concernées », est-il précisé dans le communiqué. Les trois organisations appellent les parlementaires à réécrire complètement l’article.
Tech In France en chiffres :
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