L’événement européen, qui se déroule tout au long du mois, vise à sensibiliser citoyens et entreprises à la cybersécurité, avec cette année un focus fait sur la fraude par ingénierie sociale ciblant les jeunes à travers l’intelligence artificielle.
Dans l’univers du numérique, octobre est synonyme de cybersécurité. Sous l’impulsion de l’ENISA (Agence de l’Union Européenne pour la cybersécurité), le Cybermoi/s a pour objectif de promouvoir les bonnes pratiques et d’informer sur les risques pesant sur les entreprises et les citoyens. Pour cette 13e édition, le thème principal est la fraude par ingénierie sociale, notamment celle visant les jeunes à travers l’intelligence artificielle.
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Le phishing et la fraude aux faux ordres de virements sont des techniques d’ingénierie sociale qui existent depuis de nombreuses années. Toutefois, avec la montée en puissance de l’intelligence artificielle, ces attaques peuvent sembler plus vraies que nature, notamment en imitant une voix familière demandant un virement bancaire.
Les risques de vols ou de fuites de données sont aujourd’hui omniprésents, comme en témoignent les récentes cyberattaques. Après le vol de données personnelles non sensibles de 560 millions de personnes chez Ticketmaster, des millions de données ont également fuité chez Boulanger, Cultura et Avis, incluant des informations bancaires pour ce dernier. Ces données volées permettent, avec l’aide de l’IA, de rendre les e-mails frauduleux encore plus convaincants.
Au niveau national, de nombreux acteurs publics, tels que le Commandement de la cyberdéfense et Cybermalveillance.gouv.fr, sont engagés dans ce mois de sensibilisation, avec l’organisation de salons, conférences et événements à travers la France. Une mobilisation nécessaire, alors qu’une étude menée par Cybermalveillance.gouv.fr révèle que près de 61 % des personnes interrogées ont été victimes d’au moins une cyberattaque au cours de l’année écoulée.