Le Forum InCyber (FIC) lance sa 17ème édition ce mardi sur le thème de la confiance. Politiques et dirigeants d’entreprises défilent lors de tables rondes et d’évènements, alertant, entre autres, sur les cybermenaces pesant plus que jamais sur les PME.
La 17ème édition du Forum InCyber (FIC), consacré aux grands enjeux de la cybersécurité en France et à l’international, commence ce mardi 1er avril à Lille. Pendant trois jours, 18 000 personnes provenant d’entreprises ou d’écoles spécialisées seront réunies autour de tables rondes. Le thème de cette édition, la confiance et le « zero trust », sera abordé par des personnalités politiques, comme Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux États-Unis, mais aussi par des représentants d’organisations internationales, tel que la directrice d’Europol, Catherine de Bolle. Un temps annoncé, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ne se déplacera finalement pas à Lille. “Plus d’une centaine de pays seront représentés”, explique le président du FIC, Guillaume Tissier, fier de la “dimension internationale qui se développe”.
Des événements qui rythment le forum
Changer de dimension, c’est aussi l’objectif d’un évènement se déroulant au FIC, baptisé “Invest In Cyber”. Le but est d’attirer des investissements dans des entreprises et de faire émerger “quelques champions de taille un peu plus importante”, soutient Guillaume Tissier. Autre évènement se déroulant à Lille en parallèle, l’European Cyber Cup, une compétition de cybersécurité qui réunira 25 équipes et 250 participants. Une opportunité de recruter des hackers éthiques, notamment pour les PME, en mal de cybersécurité.
Les PME, premières concernées
“Aujourd’hui l’insécurité numérique touche tout le monde”, témoigne Guillaume Tissier. Il insiste particulièrement sur les cybermenaces s’étant déplacées sur les PME, maintenant que les grandes organisations sont mieux protégées. Cette problématique fait écho à l’examen au Parlement français d’une loi relevant le niveau requis de préparation des PME et des collectivité locales. La disposition européenne NIS2 concernera entre 15 000 et 18 000 entités une fois qu’elle sera transposée dans le droit français,.