La rédaction d’Alliancy organisait le 24 avril dernier un afterwork de sa communauté Alliancy Connect consacré à la prospective et aux moyens pour imaginer un avenir numérique heureux, malgré les contraintes et défis croissants. Retrouvez la table-ronde d’ouverture des échanges.
La société française est-elle désenchantée du numérique ? Après une longue période d’euphorie portée par la multiplication et la démocratisation de nouveaux usages et l’accessibilité croissante des technologies, il est de plus en plus souvent question d’un numérique comme facteur de problèmes, plutôt que de solutions.
Les préoccupations sont légitimes : défis environnementaux majeurs, impact social et économique de l’automatisation, augmentation de la conflictualité mondiale avec des effets de bords importants sur le numérique, son économie et les pratiques des États… La liste est longue. Alors comment adresser cette défiance ? Doit-on obligatoirement broyer du noir en pensant à un futur de plus en plus numérique ?
Alliancy a posé la question à Gaël Queinnec, directeur de la prospective de Michelin, Fabien Krawczyk, directeur de l’intelligence économique et de la prospective du groupe La Poste, et Adrien Tardif, ingénieur data et auteur du roman d’anticipation low-tech « Ponsamaro ». Pensent-ils qu’il est encore possible de parler de « tech heureuse » ? Et qu’est-ce qui leur donne de l’espérance ? Ensemble, ils analysent comment donner des gages de confiance aux citoyens pour que le numérique soit perçu comme un facteur de progrès positif, plutôt qu’une contrainte qui segmente et inquiète.