La troisième édition du salon Global Industrie se déroulera au parc des expositions Paris Nord Villepinte du 31 mars au 5 avril. Si l’ambition reste toujours de s’imposer sur la scène européenne et internationale, le salon a aussi décidé cette année de mettre en valeur les solutions industrielles en faveur du développement durable.
“Le Global Industrie sera le salon des bonnes nouvelles et permettra de redorer l’image de l’industrie”, entend-on au cours d’une vidéo projetée lors de la conférence de presse du mercredi 22 janvier. Pour cette troisième édition, le salon Global Industrie entend réunir tout l’écosystème industriel et devenir une référence du domaine sur l’échiquier mondial.
Il faut dire que la French Fab se porte bien : depuis 2017, après une décennie de recul, 33 000 emplois industriels ont été créés. En 2018, les Echos avaient même calculé que, tous les trois jours, une usine voyait le jour en France. Cet effort est par ailleurs directement soutenu par le gouvernement dans le cadre de son “Pacte productif” qui vise le plein-emploi en 2025.
Le salon Global Industrie va donc principalement se concentrer sur les enjeux de formation aux emplois industriels, la valorisation du savoir-faire français ainsi que les réponses apportées aux enjeux de développement durable. Ce dernier volet a été choisi comme fil rouge pour cette nouvelle édition : une volonté qui rejoint la volonté du gouvernement en matière de “décarbonation de l’industrie”.
Vers une industrie plus durable
Annoncé par Emmanuel Macron en avril 2019, le Pacte productif vise à construire un nouveau modèle français respectueux de l’environnement pour atteindre le plein emploi. Le salon Global Industrie, organisé sous le haut patronage du Président, suit donc ces différentes directives.
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Sur le volet du recrutement, un espace appelé “Campus” sera tenu pour valoriser les savoir-faire métiers et favoriser les échanges entre professionnels, étudiants, scolaires demandeurs d’emploi. Une application mobile “My Campus” a même été créé pour permettre de consulter les offres d’emploi, programmer des job dating ou encore s’inscrire à des séances de coaching.
Sur le volet de l’environnement, un parcours de visite “Industrie durable” permettra de se rendre aux stands concernés par une démarche écologique et énergétique. Tous ces exposants feront d’ailleurs partie d’une étude menée par l’École nationale supérieure d’arts et métiers (ENSAM), destinée à dresser un bilan des initiatives en matière d’économie circulaire, d’efficacité énergétique, de mobilité, de développement durable …
Si les émissions sectorielles de l’industrie ont chuté entre 1990 et 2016 (- 46%), elles devront encore baisser d’ici 2050. Pour atteindre la neutralité carbone à cet horizon, le gouvernement préconise une baisse de 81% par rapport à 2015.
Récompenser les talents
Pour valoriser le savoir-faire français industriel, Global Industrie décernera de nombreux prix. Tout d’abord, elle organisera le concours “Golden Tech” pendant les 4 jours du salon, au cours duquel une dizaine d’équipes s’affronteront sur des épreuves de créativité, de technicité et de rapidité.
Un autre concours permettra de valoriser l’excellence française dans l’industrie : les Global Industrie Awards. Créés en 2018, ces prix vont récompenser les exposants à partir de 6 catégories : la performance productive, la création d’une nouvelle technologie, la réussite collaborative, la réalisation exemplaire, la mutation numérique et la solution responsable.
À cela s’ajoute bien sûr le prix de la start-up la plus innovante du domaine ainsi que deux nouveaux prix : le “prix de l’industrie au féminin” et le prix de la “transition écologique”. Alliancy est chargé de choisir 5 femmes industrielles ayant fait l’actualité en 2019. Les candidatures seront ensuite présentées à l’ensemble du jury professionnel des Global Industrie Awards, qui se réunira début mars 2020.
Prix spécial industrie au féminin
Objectifs :
– Valoriser les femmes dans l’industrie pour attirer les jeunes filles vers les métiers scientifiques et industriels et faciliter leur accès à des fonctions de responsabilité
– Montrer la valeur ajoutée que peut apporter la « diversité » dans un secteur très masculin
– Mettre en avant l’entreprise ayant confié les responsabilités
Profil :
Femme dirigeante d’une entreprise (ETI ou PME) et inspirante par ses méthodes et son approche de l’industrie du futur. Ainsi, grâce à une stratégie de développement tout à fait pertinente, elle aura su insuffler l’énergie nécessaire au succès de son entreprise.
Vous vous sentez concernées ? Vous voulez faire remonter des candidatures ?
N’hésitez pas à contacter Catherine Moal (c.moal@alliancy.fr)