Les réseaux sans fil ont prouvé leur utilité dans les établissements de soins permettant au personnel soignant d’accéder à des informations clés – dossiers patients ou encore prescriptions médicales par exemple – depuis n’importe quel endroit. La disponibilité immédiate et rapide des données optimise la qualité de la prise en charge et la réactivité des professionnels de santé. Cela justifie le déploiement de solutions mobiles à l’intérieur et à l’extérieur des hôpitaux : la mobilité devient ainsi un levier de performance dans la qualité des soins prodigués.
De nombreux établissements ont fait le choix de la technologie du smartphone pour équiper leurs équipes. Moins cher à l’achat, il apporte de nombreux avantages notamment concernant la facilité de prise en main ou encore le « coût » d’apprentissage, l’usage des smartphones étant devenu familier.
La technologie des smartphones trouve rapidement ses limites sur un secteur aussi sensible que celui de la santé. En effet, si les utilisateurs sont satisfaits par l’usage, ils sont très vite déçus par les nombreuses défaillances dues à la fragilité des composants et à la faible autonomie des batteries qui impose des temps de recharge trop fréquents. Pour pallier à ces inconvénients, la Direction des Systèmes d’Information se voit contrainte de prévoir un parc d’appareils plus important et de gérer sans cesse un stock de renouvellement. Au final, ces solutions se révèlent en réalité très coûteuses. Autre point critique, ces appareils répondent mal aux problématiques de désinfection, si cruciales en milieu hospitalier.
Mais surtout, qu’en est-il de la valeur d’usage ? L’intégration d’applications métier à valeur ajoutée dans les smartphones grand public implique des process longs et onéreux. Or, l’applicatif métier est au cœur d’un système d’information performant.
Comment accéder à cet applicatif ? Comment le délivrer au personnel soignant ? Cela demande à la DSI de repenser totalement son organisation et d’adopter une vision holistique, une approche intégrée « applicatif/terminal ». L’enjeu : gouverner ses flux d’informations pour améliorer la gestion des services.
Que l’on pense en termes de rationalisation des coûts aussi bien que d’usage, les établissements de santé ont tout intérêt à doter leurs équipes de véritables terminaux applicatifs adaptés aux besoins spécifiques des professionnels de soins.
Cette nouvelle approche s’illustre par la mise en place de solutions de communication permettant au personnel soignant de bénéficier de l’information clé (données du patient, appel à l’aide, alarme en cas de fugue, radiomessagerie..) et aux responsables de services d’améliorer l’organisation interne et la productivité (gestion des lits, systèmes de brancardage intelligent…). Le personnel ne perd plus de temps à courir d’un service à l’autre ou d’une chambre à l’autre. Il reçoit l’information au cœur de sa mission et en temps réel. Au-delà de simples solutions de communications, ils représentent des véritables outils de management.
Ces terminaux applicatifs sont en mesure de répondre aux exigences de solidité, de durabilité, d’ergonomie et bien sûr d’hygiène et de désinfection. Mais surtout, ils apportent de l’intelligence à l’organisation. La coordination et le déploiement des équipes gagnent en efficacité et en productivité. Elles peuvent se concentrer sur le cœur de leur métier : le soin.
Pour la direction de l’établissement et la DSI, ce type de solution pérenne offre la possibilité d’extensions futures sans remettre en question l’infrastructure existante, leur permettant de préserver leurs investissements.