Deux millions de photos, livres, manuscrits et objets numérisés de collections américaines seront donc ouverts à une consultation « libre et sans portail d’accès payant ». Cette initiative, qui s’inspire ouvertement d’Europeana, la bibliothèque en ligne lancée fin 2008 par l’Europe, entend concurrencer celle de Google. Le géant de l’internet avait ouvert en 2004 sa propre bibliothèque numérique, suscitant une vague de protestation chez des éditeurs et ayant droit, soucieux de la protection des droits d’auteurs. Selon Daniel Cohen, la DPLA sera « beaucoup plus complète », et elle réfléchit à des solutions concertées permettant le « prêt en ligne » d’œuvres soumises aux droits d’auteurs.
Le site travaille aussi à une adaptation pour les appareils mobiles qui permettrait aux utilisateurs de profiter d’une fonction géolocalisation, afin de repérer où sont les originaux des pièces qu’ils consultent.