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Les intelligences décryptées par Futur en Seine

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Deux jours pour réfléchir aux intelligences et aux transformations qu’elles impliquent. Pour sa huitième édition, le festival de l’innovation installe ses quartiers dans la Grande Halle de la Villette pour mettre en lien les différents acteurs travaillant sur le sujet.

Futur en Seine 2016 a rassemblé près de  55000 visiteurs. ©Cap Digital

Cette année, Futur en Seine présente les dernières innovations numériques françaises et internationales sur le thème des intelligences. Jusqu’au samedi 10 juin, 150 projets sur l’intelligence artificielle, collaborative ou disruptive sont à l’honneur. « L’intelligence artificielle est aujourd’hui sur toutes les lèvres, justifie Camille Pène, directrice du festival. C’est une rupture technologique qui promet de grands progrès dans le domaine de la santé ou de la mobilité mais qui suscite aussi des interrogations sur la place que les machines prendront dans notre quotidien. »

Cette huitième édition prend corps dans la Grande Halle de la Villette. « Nous avons choisi ce lieu pour sa localisation, à la frontière entre Paris et sa région, et située dans le Nord-Est parisien, territoire riche de nombreux lieux d’innovation, que ce soit des fablabs ou des incubateurs de start-up », explique Camille Pène. Le format introduit cette année des reverse pitch, inversant les rôles d’un pitch classique. Ce sera aux grands groupes de convaincre les start-up de travailler avec eux. « Le Design Review est également une nouveauté immanquable de Futur en Seine 2017, il permettra de challenger le design de trois démos, aux côtés d’experts, et de s’interroger sur  le rôle du design dans le succès d’un produit », souligne Camille Pène.

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Réduire les erreurs médicales

Si parmi les thématiques présentées, la reconnaissance vocale est définie par les organisateurs comme la technologie de l’année 2017, le domaine de la santé reste prédominant. « Nous sommes attentifs à mobiliser toutes les expertises et à questionner tous les aspects de la transformation numérique du secteur de la santé, aussi bien économiques que sociétaux. Par exemple si l’IA est porteuse de progrès notables dans la prévention des maladies grâce à l’analyse du génome humain, on peut se demander si ces services ne seront pas réservés aux plus aisés », interroge la directrice.

Biomodex a mis au point un simulateur de réparation de fracture distale du radius (poignet cassé). ©Biomodex

Parmi les 177 exposants, Biomodex présentera son simulateur neurovasculaire. La start-up fondée en janvier 2014 par Thomas Marchand (CEO) et Sidarth Radjou (CTO) propose de la simulation et la réalisation d’organe en plastique en impression 3D pour l’entraînement chirurgical. « Les chirurgiens s’exercent actuellement sur des pièces anatomiques de cadavres et d’animaux, ce n’est pas l’idéal. Nous voulons leur proposer une alternative et simuler des blessures réelles de patients pour faire chuter le nombre d’erreurs médicales », détaille Simon Wederhake, membre de Biomodex. L’impression 3D offre l’avantage de reproduire des formes complexes, notamment « l’intérieur d’une oreille, irréalisable avec un moule », ou de concevoir des prototypes à moindre coût. Futur en Seine a accueilli l’an dernier plus de 55 000 visiteurs.

Futur en Seine, du jeudi 8 au samedi 10 juin dans la Grande Halle de la Villette. Ouvert à tous. Des événements sont également organisés dans toute l’Île-de-France jusqu’au dimanche 18 mai dans le cadre du programme « Off ». Plus de renseignements sur le site.

Consultez également Alliancy n°17  » Où en est l’IA dans l’entreprise » à commander sur le site.

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