Les professionnels ont jusqu’à aujourd’hui pour candidater aux Web Awards .eu organisés par EURid. Ce concours a pour but de récompenser les sites les mieux accueillis par les internautes et de faire connaitre cette extension qui fêtera bientôt sa décennie d’existence.
Première initiative du genre, la compétition des Web Awards .eu verra cinq sites lauréats récompensés par une campagne médiatique dédiée, dans leurs pays respectifs. Les candidats seront regroupés par catégorie : au duo généraliste pour les entreprises « Leaders » et « Rising stars » (les start-up), s’ajoutent 3 catégories qui prévoient de mettre en valeur les projets éducationnels paneuropéens (les « Laurels »), les sites médias (« House of .eu ») et les projets environnementaux (« Better World »). Dans chaque catégorie, les 3 sites ayant reçu le plus de nominations entre le 5 septembre et le 1er octobre seront évalués par un jury de 5 professionnels du secteur. Une cérémonie officielle aura ensuite lieu à Bruxelles le 17 novembre avec les vainqueurs.
« Les catégories concernant les start-up et l’éducation s’annoncent tout particulièrement populaire » dévoile Giovanni Sepia, directeur des relations extérieurs d’EURid. Cette organisation à but non-lucratif, basée à Bruxelles, a été nommée par la Commission Européenne, pour exploiter le domaine de premier niveau. La première édition du concours sera également l’occasion d’évaluer un peu plus concrètement l’enthousiasme des européens pour les sites en .eu. « Nous ne pouvons pour l’heure pas anticiper l’engouement pour notre démarche, mais une fois la compétition close, nous partageront quelques statistiques intéressantes » précise le porte-parole de l’organisateur.
Plus de 3,7 millions de noms de domaine en .eu ont été enregistrés depuis l’ouverture de l’extension, fin 2005. « Un peu plus de 50% de ces noms de domaines sont devenus concrètement des sites » détaille Giovanni Sepia. EURid souligne par ailleurs que ces noms de domaines sont vus par les professionnels comme un bon moyen de véhiculer « une identité européenne et leurs ambitions commerciales », en citant l’exemple de Louis Vuitton, mais également de groupes multinationaux comme Microsoft ou Toyota.
La France est le 3e pays européen à consommer ces extensions avec près de 350 000 noms de domaines. Elle se place toutefois derrière les Pays-Bas et surtout en retrait de l’Allemagne qui caracole en tête avec plus d’1,1 millions de noms enregistrés à elle seule.