L’État lance ecologie.data.gouv.fr pour piloter les politiques environnementales des territoires 

Lancée lors du Salon des Maires avec la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, la plateforme ecologie.data.gouv.fr centralise des données essentielles pour guider les politiques publiques environnementales. 

Rassembler 30 000 jeux de données environnementales, commune par commune : telle est l’ambition d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques. À travers la plateforme ecologie.data.gouv.fr, le Gouvernement souhaite regrouper une quantité considérable de données provenant d’agences de l’État telles que Météo-France, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), l’OFB (Office Français de la Biodiversité) ou encore l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière). 

Présentée ce jeudi 21 novembre à l’occasion du Salon des Maires et des Collectivités locales, cette solution est le fruit d’une étroite collaboration avec les plateformes de données territoriales, s’appuyant sur un commun numérique développé conjointement avec la plateforme nationale data.gouv.fr. En effet, l’utilisation des données, des algorithmes et des codes sources au service de la transition écologique et des territoires fait partie de la feuille de route du Ministère. 

Des bouquets de données territoriales 

Ecologie.data.gouv.fr propose une fonctionnalité innovante de catalogage des données par usage, baptisée « bouquets de données » censée faciliter la mise en lien des données territoriales avec les besoins spécifiques des politiques publiques, optimisant ainsi leur exploitation. Ils offriront également une visibilité nationale à des initiatives locales. Par exemple, un bouquet créé en lien avec la politique d’adaptation au changement climatique de la métropole lyonnaise repose sur un “calque de plantabilité” et permet de guider les stratégies de végétalisation urbaine.