À l’occasion de la présentation des résultats 2023 de l’entreprise mardi 23 avril à Paris, le Directeur Général de la Matmut a dévoilé un nouveau plan stratégique pour les trois prochaines années, dans lequel l’IA tient une place de choix.
“L’IA est un game changer”, lance Nicolas Gomart, Directeur Général du Groupe Matmut. Mardi 23 avril, ce dernier présentait, aux côtés de Valérie Le Mée, Directrice de la Coordination Stratégique, Finances et Risques du Groupe Matmut, les résultats 2023 de l’entreprise. Outre la bonne santé financière de la Matmut, avec une hausse de près de 18% du chiffre d’affaires sur l’année, notamment grâce à l’intégration de la mutuelle de la fonction publique Mgéfi, Nicolas Gomart a dévoilé le nouveau plan stratégique dans lequel une large place est laissée à l’intelligence artificielle.
“C’est vraiment tous azimuts”
Nommé “Objectif Impact!”, ce nouveau plan, courant jusqu’en 2026, repose sur trois sujets transversaux que sont la durabilité, la prévention et, donc, l’intelligence artificielle. “L’IA est un facteur de rupture”, assure le Directeur Général au sein de l’antenne parisienne du Groupe à Paris. “Nous avons décidé de l’intégrer dans toutes nos réflexions du plan stratégique”, poursuit-il. Ainsi, sous l’égide de David Quantin, Directeur du Numérique et de l’Innovation du Groupe Matmut, un grand projet est lancé. L’objectif, selon Nicolas Gomart, est de structurer les travaux sur l’IA autour de l’optimisation des processus internes et de l’amélioration de la relation avec les sociétaires.
Plusieurs cas d’usages sont déjà en réflexion, comme la production de rapports réglementaires “assez phénoménaux”, que l’entreprise doit fournir, ou une meilleure détection de la fraude. “Cette technologie nous permettrait également de proposer des services encore plus adaptés à nos sociétaires et d’affiner les tarifications”, indique Nicolas Gomart qui ajoute : “C’est partout. C’est vraiment tous azimuts”. Il tient malgré tout à fixer une ligne de conduite claire : “Ni l’éthique, ni la sécurité ne sont à oublier dans ces travaux”. En effet, il estime qu’il faut se munir de solutions fiables sur le plan des résultats, tout en gardant la maîtrise des données utilisées par l’IA.