Jeudi 2 mars, les députés ont voté en première lecture et à une quasi-unanimité l’obligation pour les réseaux sociaux (TikTok, Snapchat…) de vérifier l’accord des parents avant l’ouverture d’un compte pour les moins de 15 ans sur leurs applications. Ces derniers pourront même en demander la suspension ! Une proposition de loi de Laurent Marcangeli, patron des députés Horizons, pour instaurer une majorité numérique, qui doit désormais être examinée au Sénat.
Reste à savoir désormais comment vérifier l’âge de l’enfant ? La loi est claire : ce sera aux réseaux sociaux « de mettre en place une solution technique de vérification de l’âge des utilisateurs finaux et du consentement des titulaires de l’autorité parentale », à faire certifier par les autorités. Si ce n’est pas le cas, le risque sera une amende pouvant aller jusqu’à 1 % du chiffre d’affaires mondial de l’entreprise…
À chacun donc de prendre ses responsabilités… face à l’urgence d’agir ! Sur les réseaux sociaux, la première inscription intervient en moyenne vers 8 ans et demi, et plus de la moitié des 10-14 ans y sont présents », selon une étude de la Cnil.
Des dangers pèsent sur la santé physique et mentale des plus jeunes, a rappelé le député dans une tribune au JDD : de nombreuses études anglo-saxonnes tendent à prouver qu’un usage intensif des réseaux sociaux dès le plus jeune âge favorise le développement de troubles psycho-sociaux tels que des troubles de l’humeur, de l’anxiété, ou encore de la dépression, dont les conséquences peuvent être dramatiques. C’est particulièrement vrai pour les jeunes filles concernant l’image qu’elles ont d’elles-mêmes.
À terme, la France pourrait être le premier pays au monde à se doter d’un véritable écosystème global de protection de l’enfance en ligne.
Cet édito est issu de notre newsletter de la semaine du 06 mars au 10 mars 2023.
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