Le jury du groupe hôtelier américain Marriott évalue ce mardi 22 août les huit start-up présélectionnées pour participer à la 2e édition de son programme d’accélération européen TestBED. Parmi elles, deux jeunes pousses françaises, qui misent sur la relaxation et la musique intégrée dans le mobilier.
Des écouteurs de traduction en 37 langues, une offre de services personnalisés proposée par détection de la carte à puce de la chambre d’hôtel du client, des surfaces transformées en interface de communication… Huit projets de start-up – sur les 150 candidatures provenant de 24 pays – ont été présélectionnés en vue de participer au programme d’accélération TestBED du groupe Marriott. L’objectif de l’hôtelier est de trouver des services innovants susceptibles de transformer l’expérience client dans ses hôtels.
Composé d’experts du secteur des technologies, de membres de Marriott et de la présentatrice de The Gadget Show Georgie Barrat, le jury écoute ces deux prochains jours, mardi 22 et mercredi 23 août à Londres, la présentation des start-up. Seules deux finalistes seront retenues pour déployer pendant dix semaines leurs produits dans l’un des hôtels Marriott.
Parmi les projets présentés, deux Français ont retenu l’attention. D’une part, la start-up myBrain Technologies, qui a élaboré Melomind, un casque d’entraînement cérébral utilisant la neuroscience pour lutter contre l’anxiété. MyBrain Technologies veut proposer aux hôtes un programme de coaching personnalisé antistress qui pourrait évoluer au fur et à mesure des séjours dans les hôtels.
D’autre part, New’ee a développé un outil sans fil qui transforme les meubles en haut-parleurs, permettant aux invités d’écouter de la musique sans haut-parleur. La solution de New’ee pourrait être utilisée dans les chambres d’hôtel ou les espaces publics pour permettre une diffusion ciblée du son.
Les membres du programme soulignent l’essor de l’IoT et de la technologie mobile, qui sont apparus dans 20% des produits proposés, contre seulement 3% des propositions l’année dernière. « Cela suggère une tendance croissante vers les technologies pouvant être utilisées en déplacement, note l’équipe. En revanche, l’adoption, la mise en place et l’utilisation de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage par machine sont encore peu répandues. »