Mental Tech veut développer l’avenir de la santé mentale… dans le code

 

En pleine explosion des besoins en santé mentale, le collectif MentalTech s’élargit à 30 membres et veut devenir l’acteur incontournable de la e-santé psychique. Objectif 2025 : influencer le débat national, structurer le secteur et imposer des standards éthiques et fiables.

 

La question de la santé mentale n’est plus confinée au monde médical : elle s’exporte désormais dans les lignes de code. Trois ans après sa création, le collectif MentalTech entre dans une nouvelle phase stratégique. Il accueille huit nouveaux membres issus des start-ups, du soin et de la recherche et affiche clairement ses objectifs pour 2025. Le collectif veut structurer un secteur en pleine ébullition par la démocratisation des outils numériques fiables, et ainsi, s’imposer comme acteur central du débat public. Une ambition d’autant plus forte que la santé mentale s’érige cette année en grande cause nationale. Avec désormais trente membres, MentalTech confirme sa position de catalyseur de l’écosystème français de l’e-santé mentale. Les nouvelles recrues, comme iFeel, Tuki, Neuredia ou encore Edra, apportent des expertises aussi diverses que la télésurveillance, la santé mentale au travail, l’IA au service du suivi émotionnel ou encore le diagnostic via le regard. « Ces 8 nouveaux membres représentent bien la richesse et les défis d’un secteur en pleine mutation », souligne Joséphine Arrighi de Casanova, vice-présidente du collectif.

 

Feuille de route : pédagogie, prévention, influence

 

Face à la montée des besoins en santé mentale et à la pénurie de professionnels, le collectif veut renforcer son impact sur trois fronts : la pédagogie, la prévention et l’influence. En 2025, MentalTech publiera des contenus pour clarifier les technologies de l’e-santé mentale, trop souvent floues ou mal comprises. Le collectif compte également investir le terrain avec seize masterclass organisées avec L’Oréal Professionnels. Des formations aux premiers secours en santé mentale seront déployées. En termes d’influence, le collectif prévoit de produire des données inédites sur l’usage du numérique en santé psychique et de les valoriser à travers des événements et publications. « La e-santé mentale n’est pas une mode, mais une solution d’avenir », affirme David Labrosse, président du collectif. Son ambition pour 2025 est claire : faire de MentalTech l’Observatoire français de la e-santé mentale. En croisant expertise médicale, innovation numérique et engagement éthique, le collectif entend structurer un espace encore émergent et peser durablement dans les politiques publiques. Un signal fort dans un contexte où l’urgence d’accompagner la santé psychique des Français ne fait plus débat.