Une initiative qui s’inscrit dans un contexte où 56% de Français pensent que le numérique peut aider à réduire notre empreinte environnementale. Dans la lignée de ses engagements environnementaux, Microsoft France lance à Station F.
À lire aussi : Cloud souverain : 8 acteurs français s’érigent en alternative à Microsoft 365
Microsoft dévoile à cette occasion les résultats d’un sondage OpinionWay inédit qui révèle que plus d’un Français sur deux pense que le numérique peut aider à réduire notre empreinte écologique et qui pointe le rôle attendu des entreprises dans cette transition.
Environmental Start-up Accelerator : appel à candidatures jusqu’au 10 décembre pour un programme de 6 mois à partir de janvier 2022
L’Environmental Start-up Accelerator est un programme d’accélération de 6 mois destiné à accueillir 7 à 10 start-ups européennes œuvrant pour la réduction et la compensation des émissions carbone. Les start-ups choisies bénéficieront d’un soutien technique et business de Microsoft et de ses partenaires. Les structures sélectionnées accèderont ainsi à des sessions de formation et de workshops organisées par des entrepreneurs et développeurs pour leur présenter les dernières technologies conçues par Microsoft, ainsi que des personnalités du monde de la recherche, de l’ingénierie ou encore de l’entreprenariat.
- Capgemini proposera à chaque start-up jusqu’à 20 jours de conseil pour les aider à tester et valider leurs prototypes.
- Perfesco (groupe EDF), accompagnera les start-ups lors de sessions de mentoring dédiées pour les aider à bien définir leur proposition de valeur et leur stratégie commerciale, tandis que Suez animera des workshops dédiés.
- Les fonds d’investissement Citizen Capital et Elaia ainsi que l’entreprise à mission Time For The Planet mettront leurs équipes à la disposition des start-ups durant la phase d’accélération. Ils aideront également à la sélection des start-ups.
- L’entreprise Loamics fournira elle de son côté l’accès à sa plateforme unique de traitement de données et d’industrialisation des usages de la data et de l’intelligence artificielle durant toute la période d’accélération.
- L’Ademe, enfin, proposera un accès à son offre entreprise, à des outils calculateur de carbone, à du contenu d’expertise depuis sa librairie et participera au jury de sélection.
- Station F leur permettra d’accéder à toutes les ressources dont ils peuvent avoir besoin pour développer leur entreprise (communauté d’investisseurs, administrations publique, bureaux de mentorat, etc).
Les acteurs de l’initiative lancent dès aujourd’hui (10 novembre 2021) un appel à candidatures ; les start-ups souhaitant développer une solution de réduction et/ou de compensation des émissions carbone ont jusqu’au 10 décembre pour candidater. Les résultats seront annoncés le même mois et le programme débutera en janvier 2022.
Les start-ups intéressées peuvent candidater dès aujourd’hui via ce document en ligne.
« Ce nouvel Environmental Start-up Accelerator va nous permettre de guider de jeunes entreprises européennes dans la réalisation de projets d’utilité publique pour la réduction de l’empreinte carbone des organisations. Nous poursuivons en ce sens une action entamée de longue date en France visant à soutenir les start-ups prometteuses via des programmes d’incubation ou d’accélération dédiés. » Corine de Bilbao, Présidente de Microsoft France
« Nous sommes très heureux de participer à ce programme en lui faisant bénéficier de l’expérience de nos consultants pour accompagner les start-ups sélectionnées dans leur développement. La réduction des émissions carbone est un défi prioritaire que nous relevons par des actions concrètes. » Hélène Chinal, Directrice de la Transformation pour l’Europe du Sud, Capgemini
« Microsoft est un partenaire depuis le lancement de Station F, c’est donc un grand plaisir pour nous d’accueillir entre nos murs cet accélérateur, qui plus est sur une thématique aussi importante que celle de l’environnement. » Roxanne Varza, Directrice, Station F.
À lire aussi : Microsoft injecte du Machine Learning dans la détection de bugs
« L’initiative de Microsoft présentée aujourd’hui fait totalement écho à ce pourquoi nous avons fondé Time for the planet : rassembler des fonds pour déployer 100 innovations contre le réchauffement climatique. C’est tout naturellement que nous nous sommes joints au programme. » Mehdi Coly, Co-Fondateur, Time for the planet
« Nous avons l’intime conviction qu’il est nécessaire d’accompagner la naissance de jeunes entreprises à participer activement aux transformations nécessaires pour répondre au défi climatique avec des services favorables à l’environnement. » Jérémie Almosni, Directeur ADEME Ile de France
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des engagements de Microsoft en faveur de l’environnement : d’une part, réduire son propre impact environnemental en parvenant à un bilan carbone négatif d’ici 2030 ; d’autre part, donner les moyens aux entreprises et aux autres organisations de réduire leur propre impact environnemental.
Pour 56% des Français, le numérique peut aider à réduire notre empreinte environnementale
Les Français sont eux-mêmes bien conscients de l’importance de ce sujet, comme le démontre une étude réalisée en partenariat avec l’Institut Opinion Way1. Menée auprès d’un échantillon de 1 051 Français, l’étude analyse leur perception de l’impact du numérique sur l’environnement, leurs inquiétudes et espoirs à ce sujet, et identifie les acteurs qui ont selon eux le plus d’influence en la matière.
- Un Français sur deux se dit préoccupé par la pollution numérique, plus particulièrement les « millenials. »
- 55% des Français se disent personnellement préoccupés par la pollution numérique, avec une inquiétude plus forte auprès de certaines populations :
- Les « millenials », intimement liés au numérique : 61% des jeunes âgés de 18 à 24 ans et 62% des 25-34 ans sont préoccupés par la pollution numérique contre 47% des plus âgés (65 ans et plus).
- Les actifs de manière générale sont 60% à exprimer une inquiétude contre 47% des retraités.
- Les entreprises, perçues comme ayant un rôle décisif dans l’action contre la pollution numérique
- Si les Français se sentent en partie responsables de la pollution numérique, ils estiment pourtant que ce sont les entreprises qui ont avant tout un rôle à jouer. 68% d’entre eux, considère que les entreprises ont plus le pouvoir de réduire la pollution numérique contre 28% qui croient davantage dans l’action des particuliers. Malgré quelques différences, tous les répondants quel que soit leur profil semblent penser que les entreprises sont celles qui ont le plus de pouvoir pour agir.
- Le numérique : un outil utile pour réduire la pollution de manière globale pour 56% des Français
- Malgré la reconnaissance de l’existence de la pollution numérique et de ses conséquences, les Français ne rejettent pas le numérique en lui-même. Ils perçoivent même ses apports. Pour 56%, le numérique peut contribuer à réduire notre empreinte environnementale. 65% des jeunes de 18 à 24 ans opinent en ce sens.
« La prise de conscience des français autour de la pollution numérique n’avait pas encore été mesurée avec précision. Les résultats de ce sondage sont à ce titre particulièrement révélateurs » déclare Côme Perpère, Directeur du développement durable et de la transformation de Microsoft France. « Il souligne que les attentes des Français vis-à-vis des entreprises concernant la pollution numérique sont très fortes, mais aussi qu’ils considèrent le numérique comme une solution potentielle au changement climatique. Nous entendons cet appel et poursuivons nos efforts chez Microsoft pour diminuer notre propre empreinte – ce que nous avons fait à hauteur de près de 600 000 tonnes sur la première année après nos forts engagement de Janvier 2020 – mais également pour aider toutes les organisations à réduire leur empreinte environnementale grâce à différents leviers : outils de mesure, solutions spécifiques à certaines industries, aides à l’innovation. »
Sondage réalisé en ligne du 20 au 22 octobre 2021 auprès d’un échantillon de 1051 personnes, représentatif de la population française active âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.