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Nomad Education cible les jeunes via leur portable

Cofondé en 2011 par Caroline Maitrot et François Firmin, Nomad Education propose aux jeunes scolaires de réviser gratuitement les cours et se préparer aux examens sur mobile… avec une offre de plus en plus personnalisée.

Caroline Maitrot et François Firmin, deux anciens de Studyrama, cofondateurs de Nomad Education

Caroline Maitrot a toujours aimé l’école et c’est pour cette raison qu’elle s’est lancé dans l’aventure de l’entrepreneuriat dans ce secteur il y a huit ans ! Avec François Firmin, elle a cofondé la société Nomad Education, qui propose de réviser sur mobile, cours et examens (de la 6ème à Bac+5). Tout est gratuit pour l’élève, qui peut y avoir accès même hors connexion après téléchargement. « On ne voulait pas épuiser leur forfait ! », précise la dirigeante, qui rappelle que le portable est partout désormais et dans tous les milieux sociaux.

300 diplômes et 2 000 matières traitées sont accessibles et gratuits sur une seule application… « L’accompagnement des jeunes se fait tout au long de leurs études, que ce soit pour une évaluation trimestrielle, du bachotage, la réussite aux examens et concours, l’obtention d’une mention ou la mise à niveau annuelle », indique-t-elle. Objectif Bac, Concours Commerce, Préparation Tage Mage… Ils sont les seuls à proposer la totalité des filières BTS, IUT et prépas.

La plus grande communauté de jeunes scolarisés

 

1 collégien sur 4, 1 bachelier sur 3, 1 Paces sur 4, 1 universitaire sur 5… utilisent podcasts, quizz, ou fiches récapitulatives… pour réviser cours et examens via l’app de Nomad Education.

Du coup, le modèle économique est basé, d’une part, sur la publicité ciblée (formations et bientôt offres d’emplois et d’alternance) et l’abonnement des écoles d’enseignement et universités qui achètent la mise en relation qualifiée avec de potentiels futurs étudiants. « Les élèves remplissent un formulaire à l’inscription et indiquent leur cursus… S’ils l’acceptent [RGPD oblige !], ils seront mis en relation avec plus de 200 établissements du supérieur intéressés par leur profil », détaille Caroline Maitrot. Pour les écoles, c’est l’accès garanti à 1 million d’utilisateurs captifs (collégiens, lycéens et étudiants) chaque année.

A juin 2018, l’entreprise, qui compte 24 salariés et travaille avec un réseau de 250 professeurs de l’Education nationale pour ses contenus, a réalisé un chiffre d’affaires de 1,8 million d’euros [300 000 euros de résultat] et espère atteindre les 2,5 millions cette année. En 2016, elle avait réalisé une levée de fonds de 800 000 euros (avec des acteurs privés), dont 250 000 euros obtenus de Bpifrance.

Depuis septembre dernier, elle a choisi de doubler son effectif pour se lancer cette fois dans « l’adaptive learning » après avoir décroché une nouvelle aide de 400 000 euros de Bpifrance fin 2018 (400 000 € seront aussi investis en fonds propres). « L’IA va nous permettre de personnaliser les parcours de l’élève. Demain, à partir des données d’apprentissage, ce seront les cours qui s’adapteront à lui. Notre but est que chacun progresse et à son rythme en suivant son tableau de bord. »

Un projet que Nomad Education souhaite ouvrir aux laboratoires de recherche et au ministère de l’Education nationale pour dessiner ensemble l’école de demain.

 

[bctt tweet= »L’appli gratuite « Nomad Education » met à disposition des cours et quiz pour les collégiens, lycéens et étudiants en France et en Afrique francophone. #Edtech #startup » username= »Alliancy_lemag »]

Un grand bond en avant avec la Tech

L’idée est simple : comparer les réponses des utilisateurs de la plateforme à celles de cohortes d’individus, mesurer leur niveau et pousser les contenus les plus adaptés en retour. Ils pourront ainsi progresser vite, ou au contraire ralentir et prendre le temps de revenir sur des fondamentaux si le système détecte quelques faiblesses sur tel ou tel sujet.

« Toutes les écoles qui ciblent les jeunes Francophones sont nos clients potentiels, face à un public qui cherche également à s’internationaliser », conclut la dirigeante.

Cette année, l’ambition est également de proposer une offre dédiée à l’ensemble des pays d’Afrique francophone, un continent où la population scolaire explose et l’accès à l’éducation primordial. « Nous partageons une langue et une culture communes, ainsi que des programmes très similaires, estime Caroline Maitrot, qui compte déjà 200 000 utilisateurs dans cinq pays prioritaires sur ce continent et de nombreuses écoles françaises intéressées. « Toutes les écoles qui ciblent les jeunes Francophones sont nos clients potentiels, face à un public qui cherche également à s’internationaliser », conclut la dirigeante.

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