« C’est une bonne chose », se félicite celle-ci, observant que cette proportion était de 65% lors de la première étude en 2021, avant un « bond post-Covid » de dix points l’année suivante. Encore 15% de ces entrepreneurs considèrent néanmoins que « le numérique leur fait perdre plus de temps qu’il ne permet d’en gagner » : « il y a encore un enjeu de conviction, et il faut s’assurer qu’ils utilisent bien les outils adaptés à leurs besoins », selon la DGE. En 2024, 77% des 10.125 dirigeants sondés par le Credoc et le Centre relations clients considèrent que le numérique facilite la communication avec les clients (+3 points), 42% qu’il permet de gagner de l’argent (+3). Par ailleurs, deux TPE/PME sur trois (67%) déclarent avoir des compétences en numérique (+3). Plus d’une sur deux (56%) obtient désormais au moins 5% de ses clients sur internet (+5 par rapport à 2023, et +13 par rapport à 2022).
16% des PME recourent à l’intelligence artificielle
La plupart (85%) des TPE/PME ont au moins une solution de visibilité en ligne : 65% ont un site internet (-2) et 65% également possèdent au moins un compte de réseau social (+4). 60% (+5) se référencent via des solutions gratuites sur internet (annuaires…). En 2024, 37% proposent la vente et/ou le paiement en ligne, dont 44% de PME (10 à 249 salariés). 8% des TPE/PME ont une solution de vente sur une place de marché (type Amazon, Cdiscount…), ce qui est « relativement faible » par rapport aux 15-20% des partenaires européens, selon la DGE. L’équipement en solutions de gestion « stagne » selon la DGE, mais les outils de collaboration se déploient : 56% des TPE/PME pratiquent l’échange de documents en ligne (+11), 59% ont une messagerie instantanée interne (+2). Les TPE/PME recourent à 13% à l’intelligence artificielle (16% pour les PME). Leurs dépenses numériques augmentent légèrement : 21% n’ont rien dépensé l’an dernier (-3), 50% ont dépensé entre 100 et 2.000 euros (+1) et 29% plus de 2.000 euros (+2). Enfin, 49% (+1) craignent de perdre ou de se faire pirater leurs données, en hausse constante, et 82% ont au moins une mesure de protection.