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OpenAI continue de tisser sa toile

OpenAI continue de tisser sa toile

[Série d’été : Les Reines de l’IA 2024] Avec son fleuron ChatGPT, OpenAI a poursuivi sa croissance en 2024. Elle a également conclu des partenariats importants, notamment avec Microsoft, ce qui l’a propulsée dans une dimension encore plus significative.

Comment évoquer les entreprises reines de l’intelligence artificielle sans s’attarder sur celle qui, avec ChatGPT, a donné un énorme coup de projecteur à cette technologie auprès du grand public il y a moins de deux ans ? Pourtant, on avait quitté OpenAI en fin d’année dernière dans la tourmente, après l’éviction de Sam Altman de son conseil d’administration. L’un des cofondateurs de la start-up, alors soupçonné de dissimulation d’informations, a depuis réintégré OpenAI en mars dernier, grâce à l’appui de Microsoft.

Le géant de la tech et grand acteur de l’IA a misé gros sur la start-up californienne. Ce sont près de 13 milliards d’euros qui ont été injectés par Microsoft dans OpenAI, avec en prime une place de choix au conseil d’administration. Mais ce partenariat n’a pas été vu d’un bon œil par les régulateurs américains et européens, qui craignaient des clauses d’exclusivité pouvant nuire à la concurrence. Depuis, Microsoft a décidé de sortir du conseil d’administration, justifiant cette décision par la confiance en la trajectoire prise par OpenAI.

Mais d’autres accords de choix ont été passés par la start-up fondée en 2015 pour s’étendre à plusieurs secteurs stratégiques. En France, c’est notamment avec le fleuron du secteur pharmaceutique Sanofi qu’OpenAI s’est alliée. Dans le secteur de la santé, plusieurs entreprises misent sur l’intelligence artificielle pour accélérer la recherche de nouveaux médicaments. Alors que dans les médias, cette technologie est scrutée et redoutée. Mais le journal Le Monde a décidé d’y contribuer.

Grâce à un partenariat pluriannuel avec OpenAI, Le Monde ouvre son corpus pour enrichir les modèles ChatGPT de la start-up américaine. Parmi eux, deux nouveautés ont fait leur apparition depuis le début de l’année : ChatGPT 4o et 4o mini. Le premier, gratuit, est présenté comme plus intelligent et plus rapide que la version 4, soit plus optimal, comme l’indique l’ajout du « o ». Le second est une version voulue plus pratique et facile à déployer, avec une consommation moindre en données et énergie.

Mais la start-up californienne ne s’arrête pas là dans le développement de nouvelles solutions. En effet, OpenAI vient d’annoncer, en cette fin de mois de juillet, l’arrivée du moteur de recherche SearchGPT. « Il s’agit d’un prototype de nouvelles fonctionnalités de recherche pour combiner la force de nos modèles d’IA avec les informations du web afin de vous donner des réponses rapides et opportunes avec des sources claires et pertinentes », présente l’entreprise. Une offensive majeure pour la start-up, qui empiète encore un peu plus sur son rival Google, la référence mondiale des moteurs de recherche.

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