« Nous sommes des rassembleurs, notre rôle est de pallier à la faiblesse du système productif français [sur les enjeux de coopération] » a souligné Louis Gallois en présentant le FSN. Il a pris pour exemple le projet Nu@ge, auquel participe Oodrive et 4 autres sociétés françaises, en partenariat avec l’Université Pierre et Marie Curie. Ce projet de « Cloud français sécurisé, ouvert et écologique », qui bénéficie d’un soutien de 4,5 million d’euros de l’Etat, doit servir de porte-drapeau dans les 2 ans à venir pour montrer les synergies possibles en France entre le monde des entreprises et celui de la recherche, autour des questions d’innovation.
Le Cloud est l’une des thématiques prioritaires pour les investissements du FSN dans le cadre des projets « cœur des filières ». « Par ces temps de sérieux budgétaire, nous voulons éviter le « saupoudrage » et faire des choix qui se concentrent sur des points de la chaîne de valeur [du numérique] » a expliqué Fleur Pellerin.
Outre le Cloud, les autres axes concernés seront donc le Machine to Machine (M2M), les logiciels embarqués et les objets connectés, dont l’appel à projets s’ouvre dès le mois de mai, la sécurité des réseaux informatiques d’ici un mois également, puis la Simulation numérique haute performance et le calcul intensif (en juin) et enfin le Big Data – associé au Cloud computing – au début de l’automne.
La conférence de presse a également été l’occasion de préciser les autres sujets sur lesquels le FSN se concentrerait plus généralement : l’e-santé, l’e-éducation et une démarche de prêts visant à aider les entreprises à réussir leur transition numérique.