Stanislas de Dinechin, cofondateur et PDG d’Hosman, start-up de la « Proptech » française, vient de lever 6 millions d’euros pour financer son déploiement dans les plus grandes métropoles françaises, après l’Ile-de-France.
« Hosman ne dispose pas d’agence physique et n’en a pas besoin ! », explique le jeune dirigeant, Stanislas de Dinechin, PDG d’Hosman, le leader des nĂ©o-agences parisiennes nĂ© dĂ©but 2018. « Aujourd’hui, les acheteurs s’informent d’abord en ligne sur les grandes plateformes que sont SeLoger ou LeBonCoin… Quant Ă nous, nous rĂ©inventons le service de vente immobilière pour rĂ©pondre le mieux possible – et par le numĂ©rique – aux besoins du vendeur et de l’acheteur. »
Pour autant, tout n’est pas numérisé : « Il est indispensable de se déplacer pour réaliser des estimations précises des biens à vendre ou faire les visites. » Aujourd’hui, présente à Nantes et Bordeaux, Hosman compte se déployer dans plus d’une dizaine de grandes métropoles françaises, principalement sur le marché de la résidence principale.
Pour s’implanter dans une ville, la start-up recrute des experts du marché local. « Nous leur apportons notre méthodologie et nos outils digitaux, pour un prix fixe par transaction de 4 900 euros, sachant qu’une transaction moyenne s’élève entre 500 000 et 600 000 euros. »
D’ici à 2024, Hosman vises 10 % du marché adressable des transactions en France, soit environ 4 500 transactions mensuelles. « Aujourd’hui, nous avons environ 2,5 % du marché parisien et de la première couronne, avec une prise en charge de plus de 300 nouveaux biens par mois », précise-t-il. D’où un recrutement d’une centaine de personnes dans les dix-huit mois pour embaucher autant d’experts immobiliers, que de développeurs informatiques, pour les opérations et le marketing. « Nous recherchons à la fois des talents pour nous permettre d’innover au service du vendeur et de l’acheteur et des personnes pour nous aider à vendre les biens. »