Pour ce nouvel épisode « Plus Forts Ensemble », Catherine Moal, rédactrice en chef d’Alliancy, a choisi d’interroger Thomas Vial, chef du service conseil et accélération des Start-up à Business France, l’agence publique pour l’internationalisation de l’économie française.
Pour agir dans le sens de cette internationalisation de l’économie française, Business France est membre de la « Team France Export », un concentré d’actions en faveur de l’export qui réunit également les CCI pour l’accompagnement ; BpiFrance pour le financement et les Régions. Leurs actions touchent évidemment l’export, mais aussi tous les sujets d’attractivité de la France.
L’année 2021 pour Business France est évidemment concentrée sur la relance, avec de nouveaux moyens et méthodes. « La crise nous a en effet montré que l’on pouvait, grâce aux outils digitaux, prospecter, étaler dans le temps les rencontres avec de potentiels partenaires business… Au final, en travaillant davantage la préparation, on finit par être plus précis sur les zones que l’on veut attaquer. Par exemple, en Amérique Latine, on peut regarder d’entrée le marché brésilien et voir que l’Argentine sur tel segment de marché est un pays plus porteur », explique l’expert.
En fait, tout dépend des opportunités pays et de la stratégie de chaque entreprise. Il y a des opportunités autant dans les pays créateurs de la Tech (ils sont très réactifs et demandeurs de technologies très poussées) que dans les pays consommateurs de Tech qu’il faut aider (demandeurs de solutions clés en mains).
Les Etats-Unis qui investissent énormément dans la relance de leur économie restent une destination à regarder, du fait de la modernisation en cours des chaînes de production (souveraineté industrielle), en demande de nouvelles technologies.
Le volet export du Plan de relance, doté de 247 millions d’euros, permet aussi de bénéficier d’un certain nombre d’aides à l’export pour mieux connaître les marchés et leur évolution, prospecter dans les meilleures conditions, et identifier les bons partenaires et opportunités locales, comme du soutien à l’embauche d’un VIE, au nombre de 7 500 aujourd’hui répartis dans 110 pays (2 000 offres sont proposées actuellement sur le site)
Il ne faut donc pas hésiter à regarder votre potentiel à l’international, à commencer par l’Europe.