Dans l’obligation de déménager les serveurs de sa plateforme Infocentre, qui gère les contenus hippiques diffusés aux parieurs, le PMU a profité de cette occasion pour insuffler de multiples innovations dans son système d’information et accélérer sa transformation digitale. Il a été accompagné dans ce projet par le duo Equinix / SPIE ICS.
Premier opérateur de pari mutuel de sport hippique en Europe et troisième acteur au niveau mondial, le PMU a enregistré 9,16 milliards d’enjeux sur les courses hippiques en 2022. Une des pièces maitresses de son système d’information est la plateforme Infocentre qui collecte, agrège et diffuse des contenus extrêmement variés (liste des chevaux au départ, l’offre de paris, résultats d’arrivée…) à destination des parieurs.
« Début 2022, notre infogéreur d’infrastructure nous annonce vouloir se recentrer sur d’autres activités. Concrètement, cela signifie pour nous l’obligation de relocaliser notre plateforme « Infocentre », pour son membre principal, mais aussi pour son site de reprise d’activité (PRA). Ce qui aurait pu apparaître comme une contrainte a en réalité constitué une formidable opportunité de moderniser notre système d’information. Pour nous accompagner dans ce projet, nous avons immédiatement contacté SPIE ICS et Equinix », déclare Teddy Loïal, Responsable de la Plateforme Infocentre du PMU.
Le PMU a engagé, à la même période, une réflexion sur la migration, à moyen terme, de son SI vers le cloud et une accélération de sa transformation digitale. La solution proposée par SPIE ICS et Equinix s’est inscrite dans ce contexte et a permis d’assurer la continuité de service de bout en bout.
Déménagement et hybridation simultanés de la plateforme Infocentre
« Disposer d’une solution d’hébergement d’une infrastructure à la hauteur de nos enjeux a constitué pour nous un véritable atout, sur un plan technologique, mais aussi du point de vue de son modèle économique. Plutôt que d’investir dans une nouvelle infrastructure, le choix de basculer vers un modèle OPEX immédiatement opérationnel a été un véritable pivot pour une migration ultérieure vers le cloud », ajoute Teddy Loïal.
Les deux partenaires ont en effet opéré en deux étapes. La première a concerné le membre principal de l’Infocentre dont l’infrastructure est hébergée sur des serveurs appartenant au PMU, au sein d’un des datacenters d’Equinix. « Le membre principal a été physiquement déménagé. Les applications hébergées sur les serveurs ont été transférées vers l’environnement d’hébergement de SPIE ICS chez Equinix », détaille Arnaud Senanedj, directeur du développement Cloud chez SPIE ICS.
Quant au membre secondaire (membre de repli), hébergé dans un autre datacenter, il a été déménagé sur un autre datacenter d’Equinix. « Compte tenu des délais impartis, nous avons également transféré des machines virtuelles sur l’infrastructure Bare Metal as a service d’Equinix (BMaaS). Cela consiste à mettre à disposition des serveurs physiques prêt-à-l’emploi pour nos clients, et à la demande » complète Fouad Zhari, Sales Manager chez Equinix.
Une collaboration très agile et réactive, en un temps record
Tout au long du projet, les équipes d’Equinix et de SPIE ICS ont véritablement travaillé main dans la main. « Face à la complexité du projet et à la multitude des intervenants, l’agilité et la réactivité de ces deux partenaires, qui n’en faisaient finalement plus qu’un à nos yeux, ont été un facteur déterminant pour la réussite du projet. La continuité de service a été assurée de bout en bout, ce qui n’a pas de prix pour nous », commente Teddy Loïal.
Les équipes ont mis en œuvre des solutions pour faire face à des retards de livraison de certains liens télécom de la part des opérateurs impliqués dans le projet. En cours de déploiement elles ont également, à la demande du client, élargi le périmètre de service en mettant en place et en infogérant la nouvelle solution de sauvegarde.
Au-delà des enjeux liés à l’hébergement et à l’hybridation de l’infrastructure de la plateforme Infocentre, les équipes d’Equinix et de SPIE ICS se sont organisées pour migrer le contrat d’infogérance tripartite existant, ce qui a été fait dans un délai inférieur à deux mois.
« Tout l’enjeu de ce projet a été de relocaliser physiquement la plateforme, de l’hybrider et de reprendre un contrat d’infogérance en moins de deux mois. Nous avons signé avec le PMU au mois de juillet 2022 et avons repris le contrat d’infogérance – alors que tout n’était pas migré – fin octobre, pour une migration définitive de l’ensemble de la plateforme mi-décembre, soit en moins de six mois, ce qui est remarquable », conclut Arnaud Senanedj.