Sélection des 100 personnalités qui donnent sens numérique
Dans la bataille contre le réchauffement climatique, la maîtrise de l’impact carbone aura de plus en plus vocation à s’inscrire dans les politiques RSE des organisations. C’est là que Greenly intervient en fournissant aux entreprises une plateforme unique qui mesure leur empreinte carbone, propose des actions pour la réduire et pour engager leurs collaborateurs comme leurs fournisseurs autour d’un thème on ne peut plus fédérateur. Avant de fonder Greenly avec ses deux associés, Alexis Normand (DG, HEC et Sciences-Po) et Matthieu Vegreville (CTO, X-Telecom), tous deux passés par Withings, Arnaud Delubac (CMO, Essec-Centrale) a notamment été responsable de la communication digitale pour Mounir Mahjoubi, puis Cédric O.
Pour un numérique « porteur de sens » !
Dans le cadre de nos 10 ans, nous avons invité ces « 100 personnalités » à prendre la parole, en nous partageant leurs visions, idées ou initiatives pour un numérique porteur de sens. Voici le retour à nos trois questions…
1. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué ces dix dernières années dans la digitalisation de l’économie ?
«On voulait des voitures volantes et on a eu 140 caractères». Cette phrase célèbre prononcée par Peter Thiel, parrain de la Paypal mafia, premier investisseur de Facebook, cofondateur de Palantir, professeur d’entrepreneuriat à Stanford qui exprime régulièrement sa déception face aux ambitions des entrepreneurs au 21ᵉ siècle. Malgré tout, je trouve que la manière dont ont évolué nos sociétés sur leur façon de se déplacer est assez fascinante. Le secteur de la mobilité est en pleine évolution, avec le développement de nouvelles technologies toujours plus ambitieuses. Que ce soit pour faciliter le partage d’un trajet en covoiturage, un déplacement en métro sans conducteur, ou même un trajet dans un véhicule complètement autonome, nous avons repensé l’expérience de la mobilité. Sous des formes diverses – la robotisation d’un côté et un internet offrant toujours plus de liberté de l’autre, ce ne sont là que quelques manifestations de la digitalisation de l’économie.
2. Auriez-vous une idée d’action concrète pour faire bouger les lignes et rendre le numérique plus « responsable » (au sens porteur de sens) ?
C’est le sens de notre combat chez Greenly. Nous voulons réconcilier numérique et climat, en l’utilisant pour que chacun puisse mieux suivre son impact sur la planète. Le numérique a le pouvoir de rendre palpable l’indolore ou l’invisible. Nous devons utiliser la technologie là où il est pertinent de le faire pour favoriser une prise de conscience ou un changement de comportement. Le monde de la santé a déjà entamé cette transformation pour que chaque individu puisse maitriser son état de santé (suivi de sa tension, suivi de son hygiène de vie ou encore de son sommeil). Il faut maintenant aussi prendre en compte les enjeux du siècle et voir comment nous pouvons utiliser le numérique pour qu’il soit un vivier d’opportunités. Dans la mobilité que je mentionnais précédemment, le numérique va offrir plus d’intelligence aux moyens de mobilités traditionnels, et plus de possibilités pour engager cette transition.
3. Dans ce domaine, vous êtes-vous fixé un engagement pour anticiper un avenir positif ?
L’engagement que nous nous sommes fixés consiste à maximiser notre total de carbone sous gestion, pour parvenir à l’évitement d’un milliard de tonnes de CO2. C’est la mesure qui permet le progrès, et nous avons besoin que chacun fasse sa part pour nous permettre de parvenir à ce résultat un jour.