Sélection des 100 personnalités qui donnent sens numérique
La société Digital4better a créé Fruggr, une plateforme de mesure de l’empreinte numérique d’une entreprise, respectant les critères ESG (Environnemental, Social et de Gouvernance). La solution deeptech en mode SaaS intègre un moteur de recommandation intelligent permettant aux entreprises d’améliorer leur empreinte carbone tout en optimisant l’expérience de navigation de leurs clients. Frédérick Marchand a auparavant passé plus de quatorze ans chez Logica, en tant que senior manager CRM puis directeur adjoint Relation client et stratégie digitale, et six ans chez Niji, en charge de la BU Digital Factory.
Pour un numérique « porteur de sens » !
Dans le cadre de nos 10 ans, nous avons invité ces « 100 personnalités » à prendre la parole, en nous partageant leurs visions, idées ou initiatives pour un numérique porteur de sens. Voici le retour à nos trois questions…
1. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué ces dix dernières années dans la digitalisation de l’économie ?
La digitalisation de l’économie, c’est la ruée vers l’or américaine. Une quête effrénée qui a davantage profité aux vendeurs de pelles qu’aux principaux intéressés. Une accélération des inégalités entre grandes et petites entreprises, entre classes sociales. Le digital est partout dans nos vies professionnelles comme personnelles, nous avons désormais une vie numérique. A l’image de l’entreprise devant maintenant gérer l’extra-financier et plus uniquement ses indicateurs économiques, le numérique doit gérer son empreinte autant que son apport.
2. Auriez-vous une idée d’action concrète pour faire bouger les lignes et rendre le numérique plus « responsable » (au sens porteur de sens) ?
La première c’est de mesurer ses impacts, on en a aujourd’hui les moyens et la maturité. Un simple bilan ne suffit pas : nous avons besoin de mesurer, régulièrement et en toute transparence les impacts du numérique.
3. Dans ce domaine, vous êtes-vous fixé un engagement pour anticiper un avenir positif ?
Je suis intimement convaincu que le numérique doit être respectueux de nos ressources naturelles comme des personnes. Depuis plusieurs années, je mets tous mes efforts en ce sens pour sensibiliser à un numérique plus responsable, mais également apporter des solutions concrètes. La transition écologique du numérique est en route, la transition sociale du numérique pas encore assez. Nous devons même aller encore plus loin sur la responsabilité numérique. Et je compte bien jouer l’agitateur sur ce secteur qui ne s’est pas encore disrupté afin de faire bouger les lignes.