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RGPD : Onecub s’occupe de vos données de consommation

La plateforme en ligne d’échanges MyTroc vient d’intégrer le bouton Onecub. Cette dernière, spécialisée dans la portabilité des données, permet aux « troqueurs » de réutiliser leurs données de consommation très facilement.

Vous avez des objets dont vous ne vous servez plus ? Que vous avez oublié que vous aviez acheté ?... MyTroc (ici, les fondatrices) permet de connecter votre compte Onecub et de proposer vos anciens Achat E-commerce en troc en un seul clic.

Vous avez des objets dont vous ne vous servez plus ? Que vous avez oublié que vous aviez acheté ?… MyTroc (ici, les fondatrices) permet de connecter votre compte Onecub et de proposer vos anciens Achat E-commerce en troc en un seul clic.

Le bouton Onecub est récemment apparu sur le site d’échanges MyTroc. Les utilisateurs de la plate-forme « où rien ne se perd, rien ne s’achète, tout se troque » peuvent ainsi directement importer la liste des achats qu’ils ont pu réaliser en ligne (à partir de leurs courriels) et choisir parmi ceux-ci, les achats qu’ils souhaiteraient échanger sur MyTroc.

Le tout se fait en deux clics à partir du moment où l’internaute a consenti au balayage de sa boite mail par Onecub ! A partir de là, Onecub catégorise les données collectées (uniquement sur vos achats en ligne) et les transfère à MyTroc. La plate-forme va même jusqu’à vous indiquer la valeur potentielle de troc de chaque objet !

Acteur neutre entre l’internaute et MyTroc, Onecub agit sur ce que l’on nomme la « portabilité des données personnelles », autorisée par le Règlement général sur la protection des données (ou RGPD). C’est la première application concrète de ce type qui permet à chacun de réutiliser librement les données fournies à une organisation/entreprise (ici en l’occurrence vos achats sur les sites de vente en ligne), dans d’autres services…

« MyTroc illustre parfaitement l’intérêt de réutiliser ses propres données pour un individu qui peut, dans le cas de MyTroc, troquer ses objets en deux clics, explique Olivier Dion, CEO et fondateur de Onecub. Mais, notre solution peut s’appliquer aussi bien aux voyages sur-mesure, aux courses en ligne, à l’indemnisation automatisée qu’à l’assurance personnalisée ».

La plateforme en ligne d’échanges MyTroc où la noisette est une monnaie collaborative. La synchronisation des achats s’effectue via Onecub.

La start-up Onecub, créée en 2011 par Olivier Dion, est l’une des start-up incubées par Facebook (leur 1er incubateur dans le monde) à Station F depuis cet été et pour six mois : « Ils voulaient monter un programme autour de la donnée. Grâce à Facebook, nous avons gagné un temps précieux, reconnait le jeune dirigeant, en termes de contacts, mais aussi de simplification et clarification de notre offre ».

Olivier Dion, fondateur de Onecub

« Notre offre ? Le moyen le plus simple de récupérer mes données de façon responsable » Olivier Dion, fondateur de Onecub, sélectionnée dans le Top 1000 de SNCF Développement

Une levée de fonds pour préparer 2018

La société de 10 personnes (dont 3 à Station F et 7 au Pôle technique de Calais), qui vise à permettre à chacun de retrouver la maîtrise de ses données personnelles, vient également de lever 680 000 euros auprès de la plateforme de crowdfunding Sowefund, le réseau Paris Business Angels et Bpifrance. Des fonds qui vont lui permettre de « gagner la guerre des boutons », c’est-à-dire le rôle de tiers de confiance en matière d’export de données (export, connect, portabilité). « Nous voulons nous imposer comme le référent sur ce sujet, précise le dirigeant, qui continue de séduire les marques ». C’est le bon moment : la nouvelle réglementation entrera en vigueur le 25 mai 2018.

« Nous comptons disposer de notre 1ère offre designée pour cette date. Son usage sera le plus simple possible. Aujourd’hui, nous cherchons nos premiers partenaires pour finaliser notre produit et lancer plusieurs POC [proof of concept] », conclut le jeune homme, confiant.

Il y a quelques mois, Onecub a remporté le challenge de l’innovation ZIP, l’accélérateur de start-up de la famille Mulliez, un prix qui lui ouvre les portes d’un groupe de tel Auchan… qui possède également Decathlon, Leroy Merlin et Pimkie.

 

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