Elles ont piqué notre curiosité. Cinq informations extraites du flot d’actualité de ce début d’année, pour alimenter les réflexions RH.
Record qui nous a fait songer aux indicateurs utilisés par les économistes pour évaluer dans quelle mesure le « Big Quit » américain (la Grande Démission) risquait de s’exporter dans notre pays. La hausse des créations d’entreprises en fait partie, tout comme le nombre de ruptures conventionnelles, certes plus explicite.
Pour mémoire, le Big Quit, ce sont des millions d’employés portés disparus (4,5 millions rien qu’en novembre dernier). Ils ont donné leur démission et… on ne sait pas très bien ce qu’ils sont devenus. Ils n’ont manifestement pas tous repris un emploi puisque plus de 11 millions de jobs sont aujourd’hui vacants, soit le double de ce que l’on observait ces dix dernières années.
Le rapport au travail, en plein bouleversement, nous invite en particulier à repenser l’emploi des « seniors » - les guillemets sont dus à l’âge des seniors : à partir de 45 ans !
Comme l’a fait notamment La Croix en fin d’année dernière. Une force de travail complètement sous-estimée.
Dans un article très complet, Le Monde détaille l’ampleur des fraudes et rappelle que le CPF, créé en 2015, représente déjà 16 millions d’euros subtilisés.
A commencer par le siphonnage pur et simple de votre compte personnel de formation, très facile si vous permettez à l’appelant de vous « aider » à le consulter.
Faites passer la consigne : il ne faut communiquer à ces centres de formation auto-proclamés aucune information personnelle. En particulier, n’indiquez pas votre numéro de Sécurité Sociale.
La Caisse des Dépôts et Consignations chargée d’administrer le CPF a déjà déposé plainte contre 35 organismes et le gouvernement songe à interdire le démarchage téléphonique, comme cela a été fait dans le domaine de la rénovation énergétique.
Pire : 60% d’entre eux ne sont jamais ouverts.
A venir bientôt sur Alliancy : un article consacré aux bonnes pratiques en entreprise, pour réduire son empreinte environnementale sans plus attendre.
Evidemment - et on s’étonne de ne pas l’avoir anticipé. Les premiers récits sont arrivés dès la mi-décembre : une jeune femme qui participait à une séance de bêta-test avant le lancement officiel de la plateforme « Horizon Worlds » (un jeu vidéo) courant novembre, raconte avoir subi une agression sexuelle en réalité virtuelle :
La journaliste Parmy Olson a écrit elle aussi au même moment sur le sujet.
La réponse proposée par Facebook ? Elle se décline en options de « blocage ».
Bloquer l’autre, ouvrir une « safe zone ». Se protéger. Une fonctionnalité qui donne lieu à des débats animés, qu’il s’agisse du moment où on l’active (déjà trop tard ?), de sa facilité d’activation, sans parler de sa pertinence (est-ce que tout doit vraiment reposer sur la victime ?). Et qui « oublie » un détail, comme le souligne l’enseignant et auteur Olivier Ertzscheid : l’agresseur. Rien n’est prévu le concernant.
Tôt ou tard - et probablement tôt - la réalité virtuelle entrera largement dans nos entreprises, reléguant la visio en arrière-plan.
Si vous vous intéressez à la transposition en VR de nos dilemmes de terriens, cet article est très complet.
Pour mémoire, la FinTech propose une solution de numérisation de la paie et des RH à destination des PME européenne.
C’est un outil RH, mais ce n’est pas pour cette raison que nous en parlons ici !
La levée de fonds m’a ramenée un an plus tôt. Interviewé l’année dernière, le VP Growth de PayFit me racontait sa volonté de faire converger les équipes Marketing et Ventes autour d’indicateurs communs comme le payback. Autrement dit, on calcule combien de mois de chiffre d’affaires seront nécessaires pour rembourser le coût d’acquisition d’un client. Une proposition intéressante pour aligner deux populations souvent désunies - et pourtant indispensables à la croissance.