Santé mentale : Dassault Systèmes et FondaMental branchent le cloud sur le cerveau

Dassault Systèmes et la fondation FondaMental lancent un entrepôt de données de santé souverain, sécurisé et dédié à la psychiatrie. Objectif : structurer les données cliniques complexes pour accélérer la recherche et l’innovation dans le traitement des troubles mentaux.

Quand 2 000 variables cliniques croisent le cloud souverain de Dassault Systèmes, la psychiatrie change d’échelle et de méthode. En s’alliant à la Fondation FondaMental, l’éditeur technologique lance un Entrepôt de Données de Santé (EDS) national, sécurisé et souverain. Dans un contexte où la santé mentale devient une priorité publique, cette plateforme cloud certifiée ambitionne de transformer le traitement des pathologies mentales complexes en rendant les données intelligentes et actionnables. Propulsé par la technologie OUTSCALE de Dassault Systèmes, l’EDS repose sur un cloud conforme aux plus hauts standards de sécurité, notamment HDS et SecNumCloud. Il est conçu pour structurer, protéger et analyser des milliers de variables issues de patients suivis dans 54 Centres Experts de la Fondation FondaMental. Dépression résistante, schizophrénie, bipolarité, autisme : autant de diagnostics où la donnée devient désormais levier de compréhension et d’innovation.

L’IA pour généraliser le prédictif

Chaque patient suivi par la fondation génère plus de 2000 variables cliniques : biologie, imagerie, évaluation neuropsychologique. Ces informations, anonymisées et croisées à grande échelle, permettent d’affiner les parcours de soin, d’améliorer la coordination entre psychiatres et généralistes, et d’envisager des stratégies thérapeutiques beaucoup plus personnalisées. L’EDS sert ainsi à une médecine de précision, pensée pour la complexité des pathologies mentales. L’étape suivante est déjà en ligne de mire, intégrer des modèles d’intelligence artificielle pour extraire de ces jeux de données des signaux faibles, comme on le fait en radiologie avec les IRM ou les scanners. L’EDS n’est pas une simple base de données. C’est un tremplin vers des usages prédictifs, à même d’anticiper l’évolution de certaines pathologies ou de modéliser des réponses aux traitements. Ce n’est plus seulement la psychiatrie qui scrute le cerveau : ce sont les données elles-mêmes qui commencent à en cartographier les zones d’ombre.