Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique a choisi de terminer le marathon de la présentation des vœux, le 29 janvier, par ceux adressés à la FrenchTech. Loin des polémiques, comme celle concernant la loi pour une République numérique et devant un parterre de startupers acquis à sa cause, le ministre a déclaré sur un ton enjoué qu’après 2015 « année de l’accélération », 2016 devait être celle de la confirmation pour la FrenchTech. « La grande famille de la FrenchTech a besoin d’aborder 2016 avec beaucoup d’envie et d’audace ». Emmanuel Macron a également profité de l’occasion pour afficher ses ambitions, « à l’image de Blablacar, plus de start-up de la FrenchTech doivent franchir le seuil de la licorne » a affirmé le ministre sous les applaudissements, ajoutant qu’il se lançait « le défi de faire de la FrenchTech la première délégation au CES 2017 à Las Vegas, devant la délégation américaine ».
La séance de vœux terminée, Emmanuel Macron a annoncé l’agrandissement du réseau international des acteurs français du numérique : les FrenchTech Hubs. Abidjan (Côte d’Ivoire), Cape Town (Afrique du Sud), Montréal, Hong Kong, Barcelone et Londres rejoignent ainsi San Francisco, New York, Israël, Moscou et Tokyo, portant à 11 le nombre de ces Hubs à l’étranger. Répondant à un cahier des charges, établie par la Mission French Tech (MFT), ces projets ont vocation à structurer les communautés locales d’entrepreneurs francophiles et permettre de faciliter le développement de start-up à l’étranger. En s’appuyant sur un « pool de mentors » les Hubs s’engagent « à faire découvrir la FrenchTech aux acteurs locaux, comme les investisseurs, entreprises, entrepreneurs, incubateurs et autres accélérateurs, et les aider à saisir les opportunités qu’offre la France ».