[Diaporama] Six start-up de l’Institut Polytechnique de Paris présentes à #Vivatech2022
Jean-Baptiste Lautier
Le salon Vivatech, qui se déroule du 15 au 18 juin Porte de Versailles à Paris est l’occasion pour de nombreuses start-up de gagner en visibilité. L’Institut Polytechnique de Paris (IPP) sera ainsi présent avec 21 d’entre elles qui œuvrent dans différents secteurs. Focus sur six d’entre-elles à découvrir sur le salon.
L’Institut Polytechnique de Paris (IPP) s’affirme comme une place forte de l’innovation et de la création de start-up à succès. Formé par cinq grandes écoles d’ingénieurs françaises que sont l’Ecole polytechnique, l’Ensta Paris, l’Ensae Paris, Télécom Paris et Télécom Sud Paris, il ne réunit pas moins de trois incubateurs et a permis à de nombreuses startups de grandir. Ainsi, près de 35 % des #Next40 et pas moins d’un quart des entreprises de la French Tech sont issues du l’IPP.
A l’occasion de la grande fête de la technologie et de l’innovation que représente Vivatech en France, 21 d’entre-elles seront présentes pour faire connaitre leurs solutions autour de grands thèmes :
Les innovations liées à la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique,
La mobilité de demain,
Le travail du futur,
La diversité,
Le Web3,
La promotion de l’écosystème européen.
Six d’entre-elles ont attiré notre attention proposant des technologies innovantes dans les secteurs de la finance, de la santé, de la cybersécurité ou encore de l’industrie.
Scorp-io (industrie)
C’est pour l’industrie que Scorp-io a conçu sa technologie pour une meilleure efficience. Cette toute jeune startup, de moins d’un an, a été fondée par Bastien Robinot mais aussi Cédric Godefroy et Jean-Romain Bardet, deux anciens employés d’Actemium, une entreprise qui propose des solutions d’optimisation des procédés industriels. Elle propose une plateforme en mode SaaS, no-cloud, du nom de Scada. Celle-ci permet de reproduire l’ensemble d’un outil industriel pour ensuite le suivre en temps réel. Elle promet ainsi de donner plus de “valeur aux données des supervisions industrielles”, grâce à une centralisation et une visualisation plus claire de nombreux paramètres de production.
Mantra (cyber)
Les entreprises sont de moins en moins épargnées par les tentatives de cyberattaque. Selon le rapport annuel de Cybermalveillance.gouv.fr, elles sont plus de 10 000 à avoir sollicité l’assistance de la plateforme en 2021. C’est sur ce marché que s’est positionné la start-up Mantra fondée en 2020 après que l’un des fondateurs ait lui-même été la victime d’un hameçonnage. L’entreprise souhaite intervenir en amont des cyberattaques en formant les usagers aux bons comportements. Ainsi, la plateforme Mantra propose des formations destinées à des salariés, basées sur des simulations de fishing mais également des programmes de sensibilisation à la cybersécurité. En croissance, la start-up a levé 1,6 million d’euros l’année passée.
Echoliv (Santé)
Il y a un an, Julien Bayet, ancien étudiant de Polytechnique, Victor Neuillet et Elsa Angelini ont lancé Echoliv. Cette toute jeune start-up propose une solution unique dans la détection et le suivi de cancer du foie. Avec l’aide de l’intelligence artificielle, Echoliv permet de dépister à un stade précoce cette maladie à travers des images d’échographies. La start-up annonce que son algorithme est capable de détecter des nodules supplémentaires à ceux identifiés par les praticiens. Les fondateurs ont ainsi eété récompensé l’an passé du Trophée Startup Numérique dans la catégorie Innovation Onehealth et a intégré en janvier Station F pour poursuivre sa croissance.
Weytop (IT)
La sobriété étant l’un des sujets phares du secteur du numérique, plusieurs entreprises se sont lancées sur ce créneau. Weytop en fait partie. Cette jeune startup, fondée il y a deux ans, souhaite débarrasser les entreprises de leurs postes informatiques traditionnels. Pour cela, elle a fondé un Cloud PC. Comme son nom l’indique, il est hébergé dans le cloud, mais plus précisément sur des serveurs basés en France. Cette solution nécessite seulement une connexion internet pour pouvoir afficher l’interface, les logiciels et les différents outils. Ainsi, l’entreprise souhaite permettre une prolongation de la vie du parc informatique des entreprises et revendique une économie de 50 kg de carbone par an et par utilisateur.
Docme (santé)
La startup souhaite faire progresser les téléconsultations de médecine. Grâce à l'intelligence artificielle, les solutions fournies par Docme Technologies permettent de mesurer à distance certains paramètres vitaux afin d’orienter rapidement les patients. L'entreprise utilise le nom de télé-triage et souhaite ainsi se positionner comme une technologie de dépistage à distance. C’est Sophie Kitchin qui a co-fondé la startup en 2020. Elle a ensuite intégré pour deux ans l’Ecole Polytechnique au sein du Master of Science technology : Data science for Business.
Quantcube (prévisions)
Voilà près de dix ans que Thanh-Long Huynh, passé par l’Ensae, a fondé Quantcube. Cette fintech lancée en 2013 utilise l’intelligence artificielle pour prévoir des mouvements macro-économiques. « Pour la Banque de France, nous avons établi des prévisions en temps réel sur le secteur hôtelier en France, à partir de données de plateformes numériques, avec trois mois d'avance sur les chiffres officiels de l'Insee », indiquait le fondateur de Quantcube à La Tribune, en 2018. Depuis sa levée de fonds de 5 millions d’euros la même année, l’entreprise a poursuivi sa croissance et vient d’être récompensée, en mars dernier, dans le palmarès Fintech100, qui réunit les start-up françaises du secteur.