A l’occasion de la grande soirée annuelle du Club des Partenaires IT, Citymeo, Domos Kit et Irlynx, trois start-up de la « smart city », ont été récompensées. Plus de 70 d’entre elles avaient candidaté, et 18 ont été parrainées et mises en avant par les membres du Club, avant de soumettre leur projet au vote du public.
Réunis à Paris, dans les salons de Swiss Life Banque Privée place Vendôme, sous le mot d’ordre « Innover et faire du business ensemble », les invités de la grande soirée annuelle du Club des Partenaires IT, ont pu découvrir mercredi 6 décembre, 18 start-up. Toutes avaient en commun de participer à la conception d’une ville plus intelligente et de ses services de demain.
Cette initiative n’a pas manqué d’intéresser certains ténors de la smart city et la soirée a ainsi été introduite par Jean-Baptiste Plagne, vice-président IT Division de Schneider Electric, partenaire de la soirée. Lydia Babaci-Victor, directrice du développement et de l’innovation de Vinci Énergies a également fait une intervention énergique remarquée, ode à la disruption, qui a ouvert la voie aux pitchs des start-up.
Citymeo transforme les écrans
Après que toutes les start-up ont eu l’occasion de pitcher, en compagnie de leur parrain membre du club, c’est au final Citymeo qui a été plébiscité par les 150 acteurs réunis pour la soirée. L’entreprise qui vient tout juste de souffler sa 5e bougie est spécialisée dans l’affichage dynamique pour la ville et les bâtiments. Sa solution intuitive de gestion d’écrans veut offrir aux organisations la possibilité d’adresser plus simplement les bons messages aux bons spectateurs, quel que soit le lieu. Elle a déjà déployé 5 000 écrans dans 25 pays et séduit le secteur du retail.
La jeune pousse s’apprête à finaliser une levée de fonds conséquente en janvier 2018 et recrute sept nouveaux collaborateurs aux profils variés (communication, marketing, développeurs…) pour renforcer son équipe de 22 personnes. « Nous soutenons notre croissance et préparons la naissance de nos business units », explique David Keribin, co-fondateur et président.
Domos Kit libère l’esprit des habitants de la smart city
Le vote du public a également récompensé, en 2e position, le service gratuit destiné aux particuliers de Domos Kit. A l’heure où la mobilité est devenue une réalité quotidienne pour les citoyens et les professionnels, la jeune entreprise propose de faciliter le changement de tous les contrats, internet, énergie, assurances… d’une adresse à une autre. Son modèle d’affaire en BtoBtoC, permet aux grands groupes d’améliorer l’expérience des utilisateurs de la ville de demain, sur les éternels sujets administratifs.
« Nous nous développons très fortement au niveau des outils à destinations des professionnels, de l’immobilier notamment », explique Olivier Rull, le directeur général. BNP Paribas fait également partie des acteurs majeurs qui collaborent avec Domos Kit aujourd’hui. La start-up de 12 personnes s’apprête à presque doubler de taille dans les prochains mois, en recrutant huit nouveaux collaborateurs sur des profils « développeurs et intégrateurs web ». Elle est actuellement en discussion avec plusieurs grandes entreprises pour boucler une levée de fonds d’ici quelques mois.
Irlynx détecte, dans les bâtiments intelligents
Pour que les bâtiments des villes intelligentes s’adaptent mieux aux besoins de leurs utilisateurs, il est primordial qu’ils puissent détecter leur présence, leur déplacement et mieux les positionner dans l’espace. C’est à cette problématique qu’entend répondre la start-up grenobloise Irlynx, arrivée en 3e position des votes du public, mercredi 6 décembre. Fondée en 2012 et aujourd’hui forte de 20 personnes, elle propose une technologie de détection infrarouge, qui a l’avantage d’avoir une approche « anonyme » vis-à-vis des individus. Très tôt, la jeune pousse s’est appuyée sur des partenariats forts avec le CEA-Leti et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). La start-up se prépare à une année intense avec le lancement de son offre OEM pour les grands équipementiers et industriels pour piloter la GTB (gestion technique du bâtiment) début 2018, une levée de fonds à l’horizon de l’été pour un montant qui devrait atteindre 2 à 5 millions d’euros et une augmentation de 25% de ses effectifs, sur des profils d’ingénieurs logiciel.
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Retour en photos sur la soirée :
Photos : Guillaume Ombreux