À la suite de la panne du poste de signalisation de Vanves-Malakoff qui a grandement perturbé le fonctionnement de la gare Montparnasse le week-end du 29 juillet, la SNCF a publié un rapport définissant trois priorités avant la fin de l’année.
Pour la SNCF, l’été a principalement été marqué par la panne du poste de signalisation de Vanves-Malakoff qui a troublé le trafic de la gare Montparnasse du samedi 29 juillet au mardi 1er août. Ce poste, l’un des plus grands de France, gère plus de 150 itinéraires. 228 trains sur les 1410 prévus sur les trois jours ont été supprimés, soit 16%.
Pour éviter qu’une désorganisation semblable ne se reproduise, l’entreprise ferroviaire a publié jeudi 3 août un rapport destiné à la ministre des transports Elisabeth Borne et préconisant neuf mesures à adopter avant fin 2017 dans trois domaines : l’infrastructure, les plans de continuité en cas de perturbations et l’information aux voyageurs.
Les cinq premières recommandations portent sur l’infrastructure, la panne ayant été liée à un défaut d’isolement électrique consécutif à un câblage opéré trois semaines auparavant. La SNCF vise une meilleure traçabilité des interventions et le développement de la télésurveillance de ses ouvrages. La direction de la maintenance est chargée de moderniser les équipements par des dispositifs de maintenance prédictive. Des fonctionnalités de résilience doivent être intégrées dans l’immédiat aux postes d’aiguillage.
Concernant le programme des circulations, de nouvelles procédures d’exploitation en situation dégradée devront être étudiées dans toutes les gares parisiennes afin d’améliorer le débit. Lors de la panne, une partie des trains a dû être reportée sur la gare d’Austerlitz.
Le manque d’information a été le plus grand motif de mécontentement des voyageurs. La SNCF prévoit de mettre en place un système plus intégré avec une mise en cohérence de la saisie et de la diffusion de l’information, quels que soient les canaux. L’information aux voyageurs est dispensée par quatre médias : les panneaux d’information en gare et la sonorisation associée ; les applications et le site de la SNCF ; les agents d’accueils et les gilets rouges en gare ; et enfin les services de vente à distance. Depuis 2014, un programme d’amélioration de la qualité de l’information en situation perturbée est engagé. La SNCF a réclamé une expertise contradictoire sur la progression de ce programme, et l’évaluation de ses résultats.
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