Alliancy

Accessibilité, IA… Synology décrypte les défis de la vidéoprotection

Syology Header Article Publiredac

Chaque année, plus de 30 000 entreprises subissent des cambriolages en France. L’intrusion physique est une menace importante, susceptible d’engendrer un vol de marchandises, des dégradations matérielles ou encore la compromission de dispositifs informatiques en vue de réaliser une cyberattaque.

Face à ces menaces, la vidéoprotection s’est imposée comme la solution de sécurité de référence pour dissuader les intrusions et permettre une intervention rapide en cas d’incident. Pourtant, l’accès aux dispositifs de vidéoprotection est encore complexe pour beaucoup d’entreprises. Sales Team Leader chez Synology, Ivan Lebowski révèle les défis et les tendances du marché de la vidéosurveillance.

Quels sont les défis à relever pour les entreprises en matière de vidéoprotection ?

Ivan Lebowski : En France, la vidéoprotection est un sujet épineux. Elle est soumise à des cadres réglementaires stricts. Il est parfois obligatoire d’obtenir une autorisation préfectorale avant d’installer des caméras. L’angle des caméras ne doit pas porter atteinte à l’intimité des personnes. Les enregistrements vidéo ne peuvent pas être conservés indéfiniment et doivent être sécurisés contre toute fuite ou utilisation abusive. Il est donc nécessaire de prendre connaissance de la législation à laquelle est soumise votre entreprise avant d’installer du matériel de vidéoprotection.

Par ailleurs, le marché de la vidéoprotection est très dense et complexe à comprendre. Il existe une myriade d’acteurs : fabricants de caméras, d’enregistreurs, éditeurs de logiciels… Il est souvent compliqué de s’y retrouver, y compris dans la tarification : licences par nombre de caméras, facturation du logiciel de surveillance, coût du stockage, etc.

Une fois que l’on a choisi un fournisseur, il y a aussi un risque d’être enfermé dans un écosystème : par exemple, certaines caméras ne sont compatibles qu’avec des enregistreurs et des systèmes de stockage de la même marque.

Finalement, le défi pour les entreprises est celui de la simplicité : comment installer simplement un dispositif performant ?

Comment Synology simplifie-t-il le marché de la vidéoprotection ?

Ivan Lebowski : Historiquement, Synology est le leader du serveur de stockage en réseau (NAS) en France. Naturellement, nous proposons donc aux entreprises de connecter leurs caméras à leur NAS Synology. Une fois les caméras installées, elles sont directement reconnues et associées au NAS. Les flux vidéo sont ensuite directement traités et stockés au sein du NAS.

Pour un installateur, qui doit souvent poser et configurer plusieurs dizaines ou centaines de caméras sur un site, cette simplicité de déploiement peut lui permettre d’économiser plusieurs journées de travail. Bien sûr, ce gain de temps est une source d’économies financières pour l’entreprise cliente.

Nous proposons une solution logicielle, Surveillance Station, compatible avec plus de 8000 modèles de caméra différents. Là encore, l’objectif est de simplifier l’utilisation en offrant une interface unique pour la gestion des flux vidéo. Il est possible d’afficher l’ensemble des flux en mosaïque pour une surveillance globale des différentes caméras depuis un lieu unique.

Enfin, nous proposons actuellement trois modèles de caméras destinés aux PME. Le pari de la simplicité fonctionne : nous protégeons désormais plus de 500 000 sites avec nos dispositifs de vidéoprotection. Les prochaines étapes seront de proposer de nouvelles caméras connectées au cloud et d’intégrer à notre écosystème des solutions de gestion d’accès à l’instar des scanners de badge.

Quelle est la place de l’IA dans les dispositifs de vidéoprotection actuels ?

Ivan Lebowski : L’intelligence artificielle occupe désormais une place prépondérante dans la vidéoprotection et fait l’objet de nombreux cas d’usage. Elle permet par exemple de détecter les intrusions. Si une caméra filme un portail d’entrée derrière lequel passent des piétons, l’IA est capable de différencier un individu qui passerait de l’autre côté du portail et d’alerter l’entreprise d’une intrusion.

La reconnaissance faciale est un cas d’usage très utilisé, notamment dans la sphère privée pour distinguer à l’entrée d’un logement les personnes “connues” et celles qui ne le sont pas.

Nous avons récemment présenté au salon Expoprotection un exemple de détection de plaque d’immatriculation. Le principe est simple : connecter la caméra qui embarque de l’IA à une barrière de sécurité. Lorsque la caméra détecte la plaque d’immatriculation d’un véhicule approuvé par l’entreprise, la barrière se lève automatiquement et le véhicule peut passer sans encombre. À l’inverse, un véhicule inconnu sera bloqué par la barrière le temps que l’entreprise vérifie l’identité du conducteur.

Un autre exemple réside dans la détection du port du masque. Dans certaines structures, le port du masque chirurgical est obligatoire pour des raisons sanitaires et médicales, et l’IA peut veiller au respect de ce protocole. En revanche, dans d’autres lieux comme une banque, le port d’un masque peut être considéré comme suspect : dans ce cas de figure, l’IA peut générer une alerte.

Enfin, l’intelligence artificielle est très utile dans le secteur du retail, afin de comptabiliser le nombre de passages dans une boutique ou dans un rayon spécifique. Elle peut servir à fluidifier le trafic d’un magasin et à ajuster sa stratégie de vente, tout en luttant contre le vol en rayon.

Ces exemples montrent que la vidéoprotection n’est plus seulement un vecteur de sécurité physique : elle est devenue un levier d’efficacité opérationnelle. Avec le déploiement de la 5G Standalone (SA), cette tendance devrait s’amplifier encore davantage.

Découvrez aussi : Les tendances de la sauvegarde de données, décryptées par Synology

Synology expliquera l’écosystème de vidéosurveillance lors de son événement Paris Solution Day, qui se tiendra le 13 février au Bridge Club. Inscrivez-vous ici.

Quitter la version mobile