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Transport : Trusk lève 2 millions d’euros

La start-up Trusk, spécialisée dans le transport d’objets volumineux à la demande, annonce une deuxième levée de fonds de 2 millions d’euros. Cette opération lui permettra d’accélérer son développement en France et à Londres. 

Le service Trusk est disponible en Île-de-France et à Londres. © Trusk

Trusk, la start-up spécialisée dans le transport d’objets volumineux à la demande, annonce une deuxième levée de fonds de 2 millions d’euros auprès de Via ID, GFC et TheFamily. La jeune pousse avait déjà réuni 500 000 euros en avril 2016 pour s’attaquer au marché anglais. C’est chose faite puisque le service, uniquement disponible en Île-de-France, est actif à Londres depuis novembre 2016. Ce nouveau tour de table va donc permettre à l’entreprise d’accélérer son développement dans la capitale anglaise et consolider son activité parisienne. Pour ce faire, Trusk, qui compte une vingtaine de salariés, prévoit de recruter des développeurs et des managers en France ainsi que des profils marketing outre-Manche. « Le plus important désormais va être notre vitesse d’exécution pour atteindre les 1000 courses par jour en janvier 2017 et faire décoller le service à Londres », a déclaré Thomas Effantin, un des fondateurs, dans un communiqué. Si cet objectif est atteint, la start-up s’implantera dans d’autres pays européens.

Fondée en novembre 2015 par Thomas Effantin, Sébastien Tronel, Alexis Ohayon et Jonathan Asquier, Trusk a réalisé plus de 20 000 courses en un an. Des particuliers font appel à ce service pour récupérer des commandes de meubles ou pour des déménagements et des professionnels pour une livraison ultra rapide ou planifiée. Plus de 200 magasins utilise la plateforme dont Leroy Merlin, qui a commencé le déploiement dans cinq de ses magasins parisiens.

La Trusk Academy pour former les chauffeurs

Pour rassurer ses clients, la start-up a créé la Trusk Academy, en partenariat avec l’IFRAC, le centre de formation de référence pour les professionnels du transport et de la logistique. L’établissement propose un  accompagnement personnalisé pour chaque candidat qui les forme en quelques semaines sur les valeurs de  l’entreprise et la relation client. Une fois cette formation terminée, les « truskers » sont alors habilités à recevoir quotidiennement des demandes de courses qu’ils peuvent accepter ou refuser. Comme pour Uber, à la fin de chaque course, une note est attribuée par le client. Les transporteurs, qui souscrivent à un abonnement Trusk, reversent une commission de 20 % à la jeune pousse pour chaque course effectuée. Aujourd’hui, 250 « truskers » sont inscrits sur la plateforme.

Après un an d’existence, la start-up est désormais capable de calculer le prix de n’importe quelle course selon le volume des objets, la distance et le temps de manutention. Elle vient d’ailleurs de lancer la nouvelle version de son site qui permet aux particuliers de commander un trusk directement sur le site en moins d’une minute et d’être livré en une heure. Le tout pour un prix minimum de base de 29 euros. Le secteur du transport n’a pas fini d’être uberisé.

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