Au cours d’une levée de fonds de 4 millions d’euros, Triliz et Finaho annoncent aujourd’hui leur fusion pour devenir Cleaq. La fintech de l’IT responsable propose une solution SaaS qui permet de financer l’IT en minimisant son impact. L’offre d’abonnement comprend : le financement, les réparations et l’assistance en illimité ainsi que toute la gestion du cycle de vie.
Triliz, expert du leasing et de la gestion du matériel informatique pour les PME et les start-up, s’associe à Finaho, loueur indépendant spécialisé dans le financement d’équipements à destination des professionnels. Cette fusion s’accompagne d’une levée de 4 millions d’euros en dette dédiée au financement des contrats alors qu’elles ont déjà levé 5 M€ en equity à elles deux depuis leur création.
« Nous ne souhaitions plus être dépendants des loueurs qui refinançaient nos contrats, déclare Victor Thion, co-fondateur de Cleaq. Nous nous sommes naturellement rapprochés de notre financeur historique Finaho afin de devenir une seule société, dans laquelle Finaho apporterait son expertise du financement et nous de la technologie. »
« Le savoir-faire technologique de Triliz et la synergie de nos équipes nous donnent les moyens de dépoussiérer le métier de loueur pour mieux servir nos clients, tout en conservant notre indépendance financière, affirme Hadrien Carré, co-fondateur de Cleaq. Avec la création de Cleaq, nous poursuivons la vision novatrice à l’origine de Finaho. »
Cleaq aura pour mission d’accompagner ses clients (PME et start-ups) dans la réduction de leur impact numérique. À cet effet, la jeune pousse a été labellisée Numérique Responsable et vient de recruter Laura Berni, ancienne responsable RSE d’OVHcloud.
« La pollution liée au numérique est immense, poursuit Victor Thion. Elle représente chaque année 4% des émissions de gaz à effet de serre, c’est une fois et demi plus que l’aviation civile. Si nous n’aidons pas les PME et les start-up à réduire leur impact, personne ne le fera à notre place. »
Cleaq ambitionne d’accompagner 1.000 PME d’ici la fin de l’année et d’équiper 20.000 collaborateurs permettant ainsi de réduire l’impact numérique de ces entreprises d’environ 4 235 tonnes de CO2.