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Un incubateur au service de la loi de transition énergétique

Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer, a rencontré les start-up de la GreenTech jeudi 8 juillet 2016. © Charlie Perreau

Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, a rencontré les start-up du nouvel incubateur Green Tech verte jeudi 8 juillet 2016. © Charlie Perreau

La ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, Ségolène Royal, a inauguré Green Tech verte, le premier incubateur du ministère, installé à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. 49 start-up ont été sélectionnées pour répondre aux exigences liées à la loi de transition énergétique.

Douche intelligente, autostop connecté, moteur de recherche « vert »…49 start-up écolos ont été sélectionnées pour intégrer le premier incubateur du ministère de l’environnement, « Green Tech verte »…plus vert que vert ! Six mois après le lancement de l’appel à projets (37 projets retenus) et l’organisation de deux hackhatons (10 projets) et des concours de grandes écoles (2 projets), Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, a inauguré ce nouveau lieu d’innovation installé dans les locaux de l’Ecole nationale des ponts et chaussées à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). Derrière cette action, se dessine une forte volonté de soutenir la loi de transition énergétique pour la croissance verte adoptée le 22 juillet 2015, qui passe en partie par le digital, selon la ministre. « La transition numérique est un accélérateur formidable du changement environnemental, un levier puissant d’innovation qui n’a pas besoin de moyens financiers considérables et qui a la capacité de diffuser rapidement dans les foyers et entreprises, a-t-elle soutenu. Beaucoup de produits et services que j’ai vu sont des applications directes de la loi de transition énergétique. » Ségolène Royal a également rappelé que cette loi comporte un volet sur le financement participatif « pour que des groupes d’habitants puissent décider de construire et d’auto-consommer leurs installations en énergies renouvelables ».

Le ministère de l’environnement se met à l’open data

Les start-up, incubées pour une période de six mois à un an, vont bénéficier de fonds de pré-amorçage allant jusqu’à 150 000 euros (issus du programme d’investissement d’avenir et du fonds de financement de la transition énergétique), d’un programme de formation et d’accompagnement et d’un accès à l’ensemble des données scientifiques et techniques du ministère (bilan carbone, méthodes d’écoconception et de green IT…). Surtout, elles pourront récupérer toutes les données du ministère, autre disposition de la loi de transition énergétique. Enfin, elles seront intégrées à son réseau constitué des écoles d’ingénieurs, de Météo France, de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie)…et un réseau entrepreneurial composé de pôles de compétitivité et grands groupes, dont les noms n’ont pas révélés.

Les partenaires du ministère dispenseront aux start-up un accompagnent individuel, qui se matérialisera par des « chèques prestation conseil » qui donnent accès à des heures de service et d’appui personnalisé autour notamment du design produit ou encore de la propriété intellectuelle. Les start-up « les plus prometteuses » bénéficieront également d’un second financement avant la fin de l’année (jusqu’à 500 000 euros). 

Un réseau régional d’incubateur

Un second incubateur sera ouvert à Orléans à l’automne 2016 et sera adossé au Service de l’Observation et des Statistiques du ministère. Et ce ne sera pas le dernier ! Ségolène Royal a pour ambition de développer un réseau d’incubateurs au niveau régional, en misant aussi sur des zones inhabituelles. « Je souhaite que les jeune ingénieurs des écoles supérieurs puissent accompagner des jeunes moins favorisés issus des IUT et lycées professionnels », a expliqué la ministre. Deux lieux ont déjà été choisis : un en Seine-Saint Denis et Vaulx-en-Velin (Rhône). En attendant, un second appel à projets a été lancé par Ségolène Royal pour sélectionner une cinquantaine de start-up avant la fin de l’année.

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