D’un budget de 4,5 millions d’euros sur trois ans, ce projet, porté par l’Insa Strasbourg, vise à faire du Rhin supérieur un territoire de référence et de compétitivité en matière d’industrie 4.0.
Lancé en octobre dernier, le projet Upper Rhine 4.0 réunit 29 partenaires du Rhin supérieur pour une mise en réseau des compétences et des ressources à l’échelle transfrontalière et en matière de digitalisation de l’économie. Le cœur du projet est la dynamisation et la démultiplication du transfert de technologies vers les entreprises, notamment les PME-PMI, au sein de ce territoire, particulièrement marqué par une forte présence industrielle (chimie, mécanique, automobile, sciences de la vie, nanotechnologies…).
Objectif : favoriser les coopérations, les partenariats technologiques, la montée en compétences des salariés, l’accroissement de la compétitivité et la création de nouveaux débouchés pour les entreprises.
Dans ce but, le projet conduira, entre autres, au développement d’une plate-forme interactive d’échanges et de promotion, bilingue et tri-nationale, gratuite pour les entreprises. Elle proposera, à terme, des services visant à favoriser l’accès aux partenaires et aux informations pertinentes : conférences, modules de formation continue, projets étudiants, de développement et de recherche, écoles d’été, hackathons, salons professionnels, conférences, visites…
C’est pour combler ce manque, pointé dans la stratégie 2020 de la Région métropolitaine tri-nationale du Rhin supérieur, qu’est né ce projet, porté par l’Insa Strasbourg, l’Ecole supérieure publique d’ingénieurs et d’architectes, dirigé par Marc Renner. Les 29 acteurs allemands, suisses et français, membres du consortium, sont des organisations représentatives des entreprises, des établissements d’enseignement supérieur et de recherche ainsi que des agences de développement et d’innovation.
Le projet Upper Rhine 4.0 bénéficie d’un budget de 4,5 millions d’euros, cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du programme INTERREG V Rhin supérieur (fonds Feder) à hauteur de près 2 millions d’euros pour la France et l’Allemagne.