L’événement, organisé fin juin/début juillet par Publicis et Les Echos, veut devenir « LE » lieu de rencontres entre start-up, grands groupes et investisseurs du monde entier… La première édition nous dira si c’est bien parti.
Les groupes Publicis et Les Echos lançaient cette semaine la première édition de Viva Technology Paris, qui se tiendra du 30 juin au 2 juillet 2016 à la Porte de Versailles. Cet événement vise à consacrer la place de la France dans l’univers de l’innovation à l’image de ce que peuvent être le CES (Las Vegas), le WebSummit (Dublin), Slush (Helsinki) ou, encore, TechCrunch Disrupt (Londres et New York)… Pas des moindres !
L’idée ? Rassembler quelque 5 000 start-up et les mettre en relation avec des dirigeants de grands groupes, investisseurs et leaders d’opinion du monde entier, sachant que la dernière journée sera ouverte au grand public. Pour les start-up, l’entrée sera de 390 euros (moins cher si vous vous y prenez tout de suite), tandis que le coût d’un stand de 8 mètres carrés s’élèvera à 3 000 euros. Un tarif parmi les plus bas en Europe…
Sur plus de 30 000 mètres carrés, l’événement se divisera en trois espaces. Le premier « Hack » sera un lieu d’échanges et de collaborations éphémères mettant en scène un millier de start-up réparties dans une vingtaine de Labs spécialisés par thématiques (lire encadré).
Sur les 5 000 startups attendues, une plateforme collaborative est chargée d’en sélectionner 500 au travers de 200 challenges, afin de les intégrer à ces fameux Labs (AXA, BNPParibas, Valeo, Engie, Orange….). Les inscriptions sont donc d’ores et déjà ouvertes en ligne sur www.vivatechnologyparis.com/challenges. Cela va de « réinventer l’expérience de jeu dans le sport » ; « développer les maisons connectées » ; « améliorer l’expérience client » ; à « être la meilleure boîte de data de 2016 »…
Si l’on peut s’étonner de la très forte présence des grands groupes français dans ces Labs, Axel Dauchez, l’ancien patron de Deezer (streaming), aujourd’hui président de Publicis France, répond que « c’est le reflet d’un premier événement… Les boîtes françaises ont été les premières à nous répondre. Mais elles sont toutes des groupes internationaux ». L’audience attendue serait par contre beaucoup plus internationale.
Le second espace, « Imagine », sera dédié aux conférences (250 étalées sur les trois jours et organisées par Les Echos). Parmi les intervenants Eric Schmidt (Google), mais aussi John Chambers (Cisco) et Jim Gianopulos (20th Century Fox). Sont également attendus Jimmy Wales (Wikipédia), Tim Armstrong (AOL), Jean-Baptiste Rudelle (Criteo), Frédéric Mazzella (BlaBlaCar), Fred Potter (Netatmo), Vincent Ricordeau (KissKissBankBank), Thierry Petit (Showroomprivé)… Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, devrait également intervenir. On peut s’étonner que le nom de Xavier Niel ou de Jacques-Antoine Granjon n’est pas été cité… Ils font pourtant partie des plus grands soutiens actuels dans notre pays aux start-up françaises… « Tout est ouvert », s’est empressé de préciser Axel Dauchez.
Enfin, le troisième lieu, « Experience » présentera des démonstrations d’une cinquantaine de nouvelles technologies phares comme l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle/augmentée, la blockchain, la cybersécurité, les drones, les robots, l’internet des objets, le big data…
Les deux groupes organisateurs visent gros dans l’opération. A l’image de leur budget d’un montant situé entre 10 et 12 millions d’euros. La joint-venture créée pour l’occasion ne compte pas moins d’une cinquantaine de personnes.
Les secteurs mis en avant et leurs partenaires
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