A l’initiative de Publicis Groupe et du groupe Les Echos, la septième édition du salon Viva Technology se déroulera à Paris du 14 au 17 juin 2023. Un événement incontournable de la scène start-up et tech à l’échelle européenne, en présence de dirigeants, d’entrepreneurs et d’investisseurs de tous horizons.
Paris Expo Porte de Versailles… 2 400 exposants, soit 10 % de plus que l’an dernier, 2 000 investisseurs issus de 50 pays, 23 secteurs d’activités représentés, 8 pavillons pays présents, dont la Corée du Sud, invité de l’année… Le show Viva Technology est de retour cette semaine.
Le salon de référence en France et en Europe dédié aux nouvelles technologies s’apprête à ouvrir ses portes mercredi prochain pour 4 jours (dont 1 réservé au grand public) de folie en matière d’innovations dévoilées (300) et d’invités de marque (450 speakers), à commencer par Elon Musk himself le 16 juin pour une visite express, Marc Benioff (Salesforce), Yann LeCun (Meta), Christel Heydemann (Orange), Bernard Arnault (LVMH)…
En 2022, 91 000 visiteurs avaient fait le déplacement. Cette fois, les organisateurs espèrent dépasser la barre des 100 000 pour déambuler dans les allées ou assister aux différents pitchs, présentations et conférences qui se dérouleront sur 20 % d’espaces d’exposition supplémentaires, pour une superficie de 53 000 mètres carrés au total.
Cette année, on parlera beaucoup de sport (Coupe du monde de Rugby et JO de Paris 2024 oblige !), mais aussi de la place des femmes dans la tech et de la diversité sous toutes ses formes (cf village FemTech), tout comme d’intelligence artificielle générative (ChatGPT, Bard, MidJourney), LE sujet tech du moment…
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Il y aura également un pan entier du salon consacré au « Climate Tech & Energy », face à l’urgence de la transition énergétique et écologique des entreprises. En quoi les solutions numériques peuvent-elles aider à la préservation de la planète ?
La dure vie des start-up
On peut également noter la participation de 2 400 start-up (1 800 l’an dernier) en provenance de 32 pays et de 10 régions françaises. Un creuset d’idées et de rencontres à ne pas rater, même si l’heure n’est pas à la fête pour la French Tech cette année.
Depuis quelques semaines, les mauvaises nouvelles s’enchaînent que ce soit autant en matière de levées de fonds qu’en terme de recrutements. Dans les deux domaines, c’est la chute libre. Au premier trimestre de cette année, les levées de fonds en France ont chuté de 68 % sur un an, à 1,4 milliard d’euros entre janvier et mars, d’après une étude de Newfund. Ainsi, sur cette période, seulement cinq levées de fonds à plus de 50 millions d’euros ont été annoncées en France.
Idem côté créations d’emploi où la dynamique dans le secteur connaît une inflexion notable en avril selon le baromètre Numeum, avec un nombre de startups qui créent des emplois en forte chute (- 69 %), alors que le nombre de celles qui licencient progresse (+ 50 %). Après trois mois consécutifs de créations nettes d’emplois, les startups françaises ont supprimé plus de 3 600 emplois en ce mois d’avril, pour aboutir à un total d’environ 274 000 emplois. Une tendance qui s’est généralisée à l’ensemble des secteurs et des régions. A elle seule, l’Ile-de-France représente plus de 60 % des emplois supprimés en avril. Cette détérioration se retrouve de même dans l’ensemble des secteurs analysés, y compris la GreenTech, constant leader depuis bientôt dix-huit mois.
Alors, grands groupes et start-up trouveront-t-ils leur bonheur en matière d’opportunités à Vivatech ? C’est tout là l’objectif d’une relation équilibrée, « même s’il persiste encore un besoin de clarification et de compréhension mutuelle des objectifs de collaboration entre les deux parties », nous indique l’édition 2023 du Baromètre de la relation startup / grand groupe du Village by CA Paris.
Ce Baromètre, qui sera dévoilé mercredi matin, est mené pour la cinquième année consécutives et analyse l’évolution de cette relation à l’aune de quatre indicateurs principaux : la création de valeur, la rapidité, la simplicité et la bienveillance.
Alors, pour survivre dans la jungle des start-up et sortir gagnant de la période difficile actuelle, il faudra surtout se montrer solide financièrement en plus d’être innovant et disruptif… A nous d’en juger ces prochains jours !
Retrouvez ici les liens vers quelques programmes de grands exposants français
- La SNCF transforme son « Lab » en un véritable écosystème ferroviaire miniature, du hall de gare au technicentre industriel, en passant par ses centres de commandement…
- La Poste présentera ses innovations sur la confiance numérique, les solutions vertes, l’e-commerce et les services en ligne… Cette année, deux thématiques seront particulièrement mises en avant sur le stand postal : l’intelligence artificielle (IA) utilisée dans un cadre éthique et mise au service de l’humain, et la place des femmes dans les métiers du numérique.
- La RATP, qui s’est fixée pour ambition d’être le leader de la mobilité durable et connectée et être, par conséquent, le partenaire privilégié des villes intelligentes et durables, présentera une vingtaine de start-up, dont les 5 lauréates de la 4ème édition de l’accélérateur de start-ups (Whatizis, AlltheWay, Wemap, Vibiscus, Touch Sensity …) répondant aux attentes et aux besoins des voyageurs et des collaborateurs du groupe.
- Le CNRS proposera des interventions et des discussions autour de quatre thèmes : le quantique, le développement durable, la santé et l’énergie – symboles de grands défis scientifiques.