Wistiki, c’est l’histoire de 3 frères persuadés qu’il est possible de ne plus égarer ses affaires personnelles. Ensemble, ils viennent de créer une start-up, encore en cours d’immatriculation, qui produit « Wist » ; un petit accessoire que l’on accroche ou colle à tout ce qu’on ne veut plus perdre. Pas plus grand qu’une pièce de deux euros, le dispositif fonctionne avec la technologie Bluetooth Low Energy et est constamment connecté à l’application Wistiki.
Pour financer l’industrialisation de ce produit, qui n’est pas encore présent sur le marché, la petite équipe a lancé, le 1er décembre, une levée de fonds sur le site de financement participatif My Major Company. A cette heure, 5552 euros ont déjà été récolté soit 28% des 20 000 euros visés. Il s’agit d’un système de donation en contrepartie ; pour soutenir le projet, les investisseurs précommandent 1 ou plusieurs « Wists » et les recevront « en exclusivité » lors d’une livraison prévue à la fin du mois de mars. « Pour nous le financement participatif est un bon moyen de se financer sans diluer le capital de la société et nous permet d’être rapidement proche de nos consommateurs » explique Théo Lussato, un des trois fondateurs de Wistiki.
En parallèle, la jeune pousse prépare une autre levée de fonds auprès d’investisseurs privés. Cette dernière a pour but de « financer de la croissance » et d’apporter de la visibilité à cette société qui entend s’imposer comme un leader sur le marché des dispositifs anti-pertes et, plus généralement, sur celui des objets connectés.
Pouponnée au sein de l’incubateur de l’EDHEC Business School, Wistiki propose de retrouver ses objets perdus depuis une application, de découvrir la distance précise qui vous en sépare sur un rayon de 30 mètres et de les faire sonner afin de les retrouver plus vite. Un mode sécurité permet d’activer une alarme qui se déclenche lorsque l’utilisateur s’éloigne de plus de 30 mètres de son « Wist ». L’application est pour l’instant proposée sur iOS, mais devrait être suivie d’un portage sur Android en 2014.
Selon la start-up, qui ne souhaite pas communiquer de noms, le produit semble déjà séduire des marques qui pourraient l’intégrer dans la production industrielle de leurs produits.